Plusieurs partis et personnalités de l’opposition algérienne se sont réunis mercredi 20 février 2019 dans la capitale. Face à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat, cette réunion avait pour but de trouver un candidat unique pour l’opposition. Parmi les participants, certains avaient déjà déclaré leur souhait d’être candidat, comme Ali Benflis, candidat malheureux en 2004 et en 2014, ou Abderrezak Makri, le leader du premier parti islamiste du pays. Mais cette union de l’opposition algérienne semblait impossible à obtenir.
Ils cherchaient un candidat unique, qui rassemblerait. Ce mercredi, ils ne l’ont pas trouvé. Pourtant, pour Abdellah Djaballah, le leader du Front pour la justice et le développement, celui qui a initié cette réunion, ces discussions sont nécessaires : « C’est un devoir de répondre aux revendications du peuple, à son refus d’un cinquième mandat. Et de valoriser les demandes populaires et les manifestations pour l’abandon de ce mandat. »
Après plus de quatre heures de réunion, partis islamistes, personnalités de l’opposition, comme Ali Benflis ou Abdelaziz Rahabi, ancien ministre, n’ont pas trouvé d’accord. Ils regrettent l’absence de certains invités, comme l’explique Lakhdar Benkhelaf, député du Front pour la justice et le développement : « On a convoqué quatre candidats avec dix partis politiques et six personnalités politiques. Monsieur Ali Ghediri était absent aujourd’hui. On a appris cette nouvelle par le biais de la presse. On ne connaît pas les causes réelles de son absence à cette réunion. »
Les participants ont donc annoncé qu’ils poursuivraient leurs discussions et qu’ils relanceraient une invitation à l’ancien général Ali Ghediri dans les prochains jours.