Plus de 5 milliards de dollars américains seront investis dans les zones arides de l’Afrique par la Banque Mondiale d’ici 5 ans. Cette enveloppe sera pour contribuer à restaurer les paysages dégradés et améliorer la productivité agricole dans 11 pays, du Sénégal-Djibouti.
Une annonce faite parle président du groupe de la Banque Mondiale David Malpass à l’occasion du «One Plat Summit.» Un événement de haut niveau organisé conjointement avec la France et les Nations Unies le janvier 2021.
Un objectif est ici à signaler, de promouvoir la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.
« Cet investissement, qui intervient à un moment crucial, permettra d’améliorer les moyens de subsistance dans des pays qui se relèvent de la COVID-19. Tout en étant confrontés aux conséquences des pertes subies par la biodiversité et du changement climatique sur leurs populations et leurs économies.»
David Malpass.
Les secteurs concernés
Selon M. Malpass cet argent viendra soutenir: l’agriculture, la biodiversité, le développement communautaire afin de maintenir la sécurité alimentaire.
Par ailleurs, vise aussi la restauration des paysages, la création d’emplois, la construction d’infrastructures résiliences, la mobilité rurale et l’accès aux énergies renouvelables.
Quels sont les pays bénéficiaires?
11 pays, du Sahel,de région du Lac Tchad et de la corne de l’Afrique sont les bénéficiaires de l’enveloppe. Ils s’étendent du Sénégal à Djibouti
La perception du financement
Il s’inscrit dans le prolongement des investissements entrepris depuis huit ans par la Banque Mondiale dans ces pays. Au profit de plus de 19 millions habitants et de l’aménagement de 1,6 millions hectares pour une gestion durable de terre.
Le Groupe de la Banque mondiale est le plus grand bailleur de fonds multilatéral pour les investissements climatiques dans les pays en développement.
En décembre 2020, le Groupe a pris un nouvel engagement ambitieux : 35 % en moyenne de ses financements. C’était pour les cinq prochaines années ; avec un espoir des retombées positives pour le climat.
Par Freddy bin Sengi