Les prévenus ont plaidé non coupables, alléguant que le ministère public n’avait pas démontré leur culpabilité.
Brenda Nkoy et Scholastique Mondo, respectivement veuve et belle-mère du général Delphin Kahimbi devront écoper de la peine capitale, selon le ministère public, pour homicide volontaire avec préméditation sur l’officier.
Pour Claudine Aminata et Jeannot Amudiandroy, respectivement jeune sœur à l’amie de la veuve et domestique qu’elle lui avait amenée, l’auditeur général des FARDC requiert vingt ans de prison pour complicité dans ce meurtre.
Quant aux pasteurs Jérémie Kuminuna et Olivier Albert Makita, il demande au tribunal de les condamner à quinze ans de prison pour y avoir participé.
Ce réquisitoire ne convainc pas la défense. Elle estime que le parquet n’a rien du tout prouvé. « Comment peut-on requérir de telles peines dans un procès expéditif, au cours duquel on a refusé d’analyser les données des relevés téléphoniques ? », s’interroge une des parties prévenues.
Le procès sur le meurtre de l’ex-patron de la DEMIAP a débuté le 3 mai dernier. D’après les résultats de l’autopsie effectuée sur le défunt, il serait mort de la pendaison.
Le tribunal a pris l’affaire en délibéré pour rendre le verdict le 3 juin prochain.