La victime, apparemment droguée, ne semblait pas en possession de tous ses moyens.
Le garçon a relaté avoir passé un moment de calvaire entre les mains de ses ravisseurs dont il ignore encore l’identité. Il dit avoir mangé seulement le premier jour de sa captivité. Les autres jours, il est resté sans s’alimenter, enfermé dans une pièce obscure.
Il explique également que d’autres personnes étaient en captivité avec lui. Parmi elles, des adultes et des enfants âgés de 2 et 3 ans. Les ravisseurs les soumettaient également à des travaux comme la lessive et le nettoyage de la vaisselle.
L’enlèvement du jeune garçon est survenu pendant les heures des cours. Puni par le responsable de son école, il a été obligé de ramener de l’eau du lac Tanganyika à l’école. C’est lors de ce trajet qu’il a vu surgir des personnes qui lui auraient administré une piqure avant de le faire monter dans un véhicule.
Son père se réjouit de retrouver son fils. Mais il a quelques inquiétudes sur son état de santé.
«Je remercie mon Dieu ; j’ai retrouvé mon fils. Mais je m’inquiète sur son état de santé avec des piqures qu’il a reçues. N’a-t-il pas été empoisonné ? Il est devenu presque ivre et somnolant », s’inquiète le père.
Pour sa part, le Ministre provincial de l’Intérieur du Tanganyika, Dieudonné Kamona, appelle les parents et les chefs d’établissements scolaires à faire preuve de plus de «responsabilité» :
« Que les parents puissent prendre en charge leurs enfants et les chefs d’établissements veiller à la sécurité des enfants à l’école jusqu’à l’heure de sortie ».