L’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base en RDC connait encore des grands défis, mais il est possible de les surmonter si tous les acteurs s’impliquent, a affirmé lundi 23 novembre le représentant de l’UNESCO en RDC, Dr Jean-Pierre Ilboudo au cours d’une visite dans une école périphérique de Goma. A cette école, il a remis des kits pour lutter contre la propagation de la pandémie à COVID-19.
selon Dr Jean-Pierre Ilboudo, le bureau de l’UNESCO contribue en vue de la réussite de la gratuité, en appuyant le gouvernement dans deux secteurs notamment la planification de la gratuité ainsi que la formation des enseignants.
« L’intersyndicale et l’EPST discute sur les nouvelles unités à payer. Je sais que l’inspection générale des finances a fait une enquête là-dessus, et a sorti certaines irrégularités. Je crois que c’est tout ça qu’il faut régler ensemble pour que les cours reprennent très bien, pour que les parents d’élèves ne soient pas encore amenés à contribuer au paiement des enseignants parce que je pense que la gratuité doit être vraiment effective dans ce pays », a indiqué le représentant de l’UNESCO en RDC.
Il a en outre reaffirmé l’engagement de l’UNESCO à appuyer le gouvernement dans deux secteurs :
« Premier secteur, c’est la planification de la gratuité sur 5 ans. Nous planifions ça avec quoi ? Avec une collecte des données statistiques sur le terrain. Nous avons fini à faire la collecte des données au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et technique, professionnel, art et métier, au niveau de l’enseignement supérieur et université et même au niveau du ministère des affaires sociales qui s’occupe de l’alphabétisation. Toutes ces données sont là, qui doivent permettre au gouvernement de prendre une décision, parce que si on n’a pas de données fiables sur le nombre d’écoles, d’instituteurs, on ne peut rien faire. Deuxième aspect de notre contribution, c’est la formation des enseignants (…) »