Ils ont réfléchi ensemble comment promouvoir la tolérance sans laquelle, il n’y aura pas de paix ni de développement dans la communauté.
Le coordonnateur national de l’Africa-Amani, Kasomo Malamassa, estime que le manque de tolérance entre communautés serait, en effet, une des causes des crises sécuritaires au Nord-Kivu :
« Il y a pas développement sans la paix, il y a pas la paix sans tolérance, nous avons invité toutes les communautés pour leurs montrer que nous devons nous tolérer. Nous avons aussi appelé les autorités administratives, et les autorités militaires aussi. Parce que nous devons promouvoir la tolérance pour arriver à la paix, mais aussi il y a des gens qui sont têtus, des tireurs de ficelle qui en profitent, même parmi nos élus, de fois vous venez vers les communautés de base sensibiliser, mais ces tireurs de ficelle viennent détruire ce que vous avez faits ».
Il croit par cette sensibilisation avoir interpélé les autorités à s’assumer et appeller les tireurs de ficelle à leur niveau à cesser de tromper la population :
« Ils doivent cesser d’envoyer les armes aux enfants des autres, mais ils doivent envoyer le message de paix et le message de la tolérance, et qu’il ne faut pas aussi généraliser les conflits, quant ‘il y a des conflits à Rutshuru, on dit que non les Banande ont tué les Hutu et voilà les hutu ont tué les Banande, mais pensez-vous que c’est toute la communauté Hutu qui s’est mise d’accord pour tuer les autres ? Non, ce n’est pas ça, donc nous devons nous tolérer, et il n y a pas la paix sans la tolérance ».