Ça passe ou ça casse pour Jean Marc Kabund, premier vice-président déchu du bureau de l’Assemblée nationale, annonce La Prospérité.
C’est donc ce mardi que la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo, a fixé son audience quant à l’inconstitutionnalité ou pas de sa déchéance effectuée par la plénière de la Chambre basse du Parlement en date du 25 mai dernier, explique le journal.
L’audience à la Cour est fixée pour ce mardi et elle va consister à examiner principalement la requête en annulation des droits pour violation des droits et libertés fondamentales. Cela va donc se dérouler en une seule audience, ajoute le quotidien.
Et, à l’issue de cet exercice, la Cour Constitutionnelle va se prononcer aujourd’hui, conclut le tabloïd.
Après avoir obtenu du Conseil d’État, la décision de surséance de l’élection de son remplaçant, rappelle Mediacongo.net, la Cour constitutionnelle siégera pour statuer sur la requête en annulation de la décision de la plénière de la chambre basse du Parlement du 25 mai relative à la destitution de Jean-Marc Kabund du bureau de cette Chambre.
Malgré l’arrêt rendu par le Conseil d’État, l’Assemblée nationale avait tenu à organiser l’élection et l’installation du remplaçant de Jean-Marc Kabund, le vendredi 12 juin dernier. Face à cette situation, le procureur général près le Conseil d’État a demandé à la police d’empêcher les députés nationaux d’accéder au Palais du peuple, ajoute le site web.
De son côté, Actualite.cd note que le député Jean-Marc Kabund, ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale, avait saisi la Cour constitutionnelle en annulation de la décision de la plénière de l’Assemblée nationale qui avait conclu sur sa déchéance au poste de 1er vice-président de cette institution.
Des revendications des professeurs et autres corps universitaires
Dans un autre registre, les professeurs des universités, chefs de travaux, assistants et administratifs plaident pour l’amélioration de leurs conditions de vie.
Les professeurs de l’Université de Kinshasa ont manifesté, le lundi 15 juin au sein de ce campus, pour réclamer l’amélioration de leurs salaires qu’ils qualifient de misère, rapporte 7sur7.cd.
Dans une déclaration faite à l’issue de cette manifestation, ces professeurs demandent au gouvernement de payer au moins 5.000 USD au professeur associé, indique le site web.
Ils exigent aussi, fait remarquer Mediacongo.net, le respect de la tension salariale pour les autres catégories.
En outre, ajoute le tabloïd, les professeurs demandent au gouvernement de prendre en charge leurs soins médicaux, logement, transport… et de cesser de retenir l’IPR « sur une rémunération insignifiante et difficilement acquise ».
Ils tiennent donc à l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel académique, scientifique, administratif, technique et ouvrier, conclut le site web.
De son côté, Actualite.cd retient que les professeurs de l’Université de Kinshasa déplorent « les conditions infra-humaines » dans lesquelles croupit la population congolaise.
Ils exigent que soient publiées les rémunérations de toutes les couches socio-professionnelles du pays à savoir la présidence de la République, le Parlement, le gouvernement, les cours et tribunaux, du secrétaire général au huissier, renseigne le site web.
Et Le Phare explique le contexte de cette demande à travers un titre évocateur : « Le virus contagieux des députés : 5000 USD pour un prof associé ».
Selon le journal, les professeurs ont pris, à cet effet, comme cadre de référence, la lettre du Premier ministre Sylvestre Ilunga adressée au ministre du Budget, afin que ce dernier examine la possibilité d’ajouter un bonus de 2000 USD aux émoluments de chaque député national et de réajuster, à hauteur de 50 %, les frais de fonctionnement de l’Assemblée nationale, conformément à la requête formulée en son temps par la présidente de cette institution, Jeanine Mabunda.