Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a procédé, sur proposition du Gouvernement, à de nouvelles nominations dans les entreprises publiques en République démocratique du Congo, rapporte La Prospérité.
Après de nombreuses tractations entre les ténors de la coalition au pouvoir, CACH-FCC, rappelle le journal, les premiers mandataires de quelques entreprises sont désormais connus.
Au total, 8 ordonnances présidentielles ont été lues le mercredi 10 juin 2020, dans la soirée, sur la télévision nationale, par le porte-parole du chef de l’Etat, Kasongo Mwema Yamba Yamba, précise le quotidien.
Environs deux ans après son arrivée au pouvoir, relève Cas-info.ca, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, procède à des changements dans les différentes directions. Parmi les heureux élus, d’anciens ministres mais aussi des députés, analyse le site web.
De cette répartition, le FCC de Joseph Kabila se tape la part du lion, commente Mediacongo.net.
Plusieurs cadres ayant œuvré sous le précédent régime reviennent : c’est le cas de Lambert Mende Omalanga nommé président du conseil d’administration de Ligne maritime Congolaise (LMC) tandis que Cédric Tshizainga débarque comme directeur général à cette entreprise, indique le site web.
À la Régie des voies aériennes Bienvenue Liyota Ndjoli est nommé président du conseil d’administration, Abdallah Bilenge a été reconduit comme directeur général, alors qu’à la société commerciale de transport et port (SCTP), le choix est porté sur José Makila pour piloter le conseil d’administration, alors que Franklin Mabaya Bongila occupera le fauteuil de directeur général, détaille le portail.
Laurent Batumona a, quant à lui, été nommé au poste de Directeur général de la Direction générale de la dette publique (DGDP), complète Actualite.cd.
Ces mandataires publics ont la charge de relever les défis de la gestion courante des entreprises, conseille Zoom-eco.net.
Ces nominations sont fondamentalement le fruit de tractations entamées depuis le début de cette année, entre les délégués de deux plateformes politiques au pouvoir, à savoir le Front commun pour le Congo et le Cap pour le changement, analyse Le Phare.
On se rappellera que sauvegarder les liens de partenariat contre les soubresauts de certaines divergences politiques et de certains dérapages verbaux de leurs partisans, Félix Antoine Tshisekedi s’est fait violence pour mener plusieurs rounds d’échanges avec le sénateur à vie Joseph Kabila. Ce climat de dialogue permanent a permis de boucher les fissures qui gravement menaçaient la survie de la coalition au pouvoir, conclut le tabloïd.
