La nouvelle société civile du Maniema en synergie avec cinq organisations de défense des droits de l’homme disent non à la résolution des conflits communautaires par les armes. Ces organisations ont appelé, à travers un document remis mercredi 3 juin à l’autorité provinciale, à un dialogue inclusif entre les autorités politico-administratives. Le président de la nouvelle société civile du Maniema, Revocat Mukubwa, affirme que ce dialogue pacifique et inclusif reste le seul moyen pour le retour de la paix durable.
« Nous avons déposé ce document qui demande un dialogue pacifique et inclusif pour une paix sociale et économique durable, afin de combattre l’insécurité totale et les violations graves des Droits de l’homme dont fait l’objet la population dans le territoire de Kabambare. Non à la résolution des conflits communautaire par les armes. Nous réclamons à corps et à cri que les autorités de la province, les autorités nationales, la communauté de Bangu-Bangu dans sa globalité et la société BANRO, nous puissions nous mettre tous ensemble pour cherche la paix durable. Parce que, toute guerre ne se termine qu’autour d’une table », a déclaré le président de la nouvelle société civile.
Selon Revocat Mukubwa, tant que ces structures ne mettront pas autour d’une table, les exactions vont se poursuivre. « Aussi longtemps qu’on ne se mette pas autour d’une table, il y aura toujours des coupeurs des routes, des hommes en armes qui vont faire des incursions dans des maisons, il y aura toute sorte d’exactions. Ainsi nous demandons à toutes les autorités, à chacun qui a une parcelle d’autorité, qu’il milite pour que ce dialogue ait bel et bien lieu », a-t-il précisé.
Le Sud du Maniema fait actuellement face à une insécurité grandissante surtout dans le territoire de Kabambare.