Plusieurs autres questions ont été abordées lors de ces échanges en commission notamment la problématique de la TVA, le petit commerce réservé aux nationaux, le prix du baril de pétrole, ainsi que les barrières qui obstruent les échanges économiques entre les entités territoriales.
En dépit de la flambée de la Covid-19 à Kinshasa, épicentre de cette pandémie au pays, la population foule aux pieds les mesures préventives édictées par les autorités sanitaires pour freiner la propagation de ce nouveau virus sur l’ensemble du territoire national, constate Le Potentiel.
Les mesures barrières ne sont pas respectées dans différents centres de négoce très achalandés de Kinshasa, à bord des transports en commun et dans d’autres milieux publics. Les voyages de Kinshasa vers les provinces et vice-versa se poursuivent avec la complicité de quelques services étatiques commis à différentes barrières ou frontières, poursuit le quotidien. Autant dire qu’à la suite de ce relâchement dans la mise en application des mesures barrières, Kinshasa frôle la catastrophe, conclut le journal.
Le Phare va dans le même sens en affirmant que l’incivisme et l’irresponsabilité ont atteint un degré tel que même des acteurs politiques et des professionnels des médias prennent la liberté de mener des campagnes mensongères d’intoxication des populations sur l’inexistence du coronavirus, le business qui entourerait les bulletins quotidiens du Secrétariat technique de riposte, le monnayage des cadavres des personnes mortes de coronavirus.
D’ailleurs, l’équipe de riposte contre la Covid-19 en RDC, rapporte, le jeudi 28 mai, 173 nouveaux cas de la maladie dont 153 enregistrés à Kinshasa et 12 au Sud-Kivu et 08 au Nord-Kivu, renseigne Actualite.cd. Le cumul passe désormais à 2.833 cas confirmés.
Pour la journée de ce jeudi, ajoute 7sur7.cd,19 nouvelles personnes ont été déclarées guéries, ce qui porte le total des vainqueurs à 400. Le bulletin indique également que 921 cas suspects sont en cours d’investigation et 1847 patients en bonne évolution, fait remarquer le site web.
L’UDPS laisse le poste de Kabund vacant
L’autres sujet qui intéresse les médias kinois c’est la position de l’UDPS après la déchéance de Jean-Marc Kabund du poste du premier vice-président de l’Assemblée nationale.
La haute direction de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), en accord avec ses structures de base, a décidé de laisser vacant le poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale, qu’occupait son président intérimaire, Jean-Marc Kabund, indique Le Phare.
L’UDPS prévient également que tout parlementaire UDPS qui violerait cette décision sera considéré comme ayant délibérément quitté son parti, explique La Prospérité.
« En conséquence, l’UDPS prévient que tout député national élu sur sa liste, qui violerait la résolution susmentionnée sera considéré comme ayant délibérément quitté le Parti et, de ce fait, sera sanctionné conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution de la République Démocratique du Congo, des statuts et du règlement intérieur du Parti », note le tabloïd.
L’UDPS ne digère pas la destitution de son président intérimaire Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Tout en considérant que cette déchéance est un coup de force, indique Actualite.cd, le parti présidentiel affirme, dans une déclaration signée par Augustin Kabuya, que le Front Commun pour le Congo, (FCC), a donné un « coup fatal à la coalition au pouvoir », détaille le portail.
L’UDPS, ajoute L’Avenir, l’autorise à saisir les instances judiciaires compétentes afin de rentrer dans ses droits.
Mais pour sa part, le professeur André Mbata fait remarquer que «le poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale est réservé à l’UDPS, pas à un quelconque individu qui se prendrait pour un homme providentiel», rapporte Mediacongo.net.
Pour le professeur André Mbata, il faudra continuer à enseigner la Constitution, les Statuts et le Règlement Intérieur (RI) des partis politiques.
En clair, il pense que les députés nationaux de l’UDPS ne devront pas obéir aux « putschistes », conclut le site web.
Selon l’avis de cet élu de l’UDPS, renchérit 7sur7.cd, les statuts et le règlement intérieur du parti n’autorisent pas un président a.i ou un secrétaire général nommé en violation des textes, de donner des injonctions ou de décider à la place des députés nationaux.
Mbata rappelle à Kabuya que le mandat du député est non impératif, commente le portail.