Me Willy Wenga, avocat près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe estime que contrairement à la première audience du 11 mai dernier sur le procès de 100 jours, celle du lundi 25 mai a permis au public d’assister à une bagarre juridique entre le ministère public, la partie civile de la RDC et les parties prévenues.
D’après lui, toutes les parties à ce procès ont haussé le niveau du débat.
Pour Me Charles Mushizi, avocat au barreau de Kinshasa/Matete, ce dossier parait avancer avec une sorte de militantisme qui ne garantit pas l’impartialité de la justice.
Il pense que le public est en face d’un procès qui aurait une visée pédagogique au regard de la qualité des personnes mises en cause mais qui en réalité ne tend pas vers ce but.
Maitres Willy Wenga et Charles Mushizi intervenaient ce lundi 25 mai soir au cours de l’émission Dialogue entre Congolais.