Des agents du service de l’hygiène aux frontières au Kasaï-Central dénoncent les difficultés qu’ils éprouvent dans leur travail. Ils sont déployés dans différents postes de la province pour procéder au contrôle sanitaire des personnes qui circulent, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.
Parmi les difficultés éprouvées, ces agents citent entre autres le manque de moyens de déplacement pour atteindre leurs lieux d’affectation et le manque de nourriture ainsi que de logement pour ceux qui travaillent loin de leurs domiciles. Ils s’inquiètent même de l’insuffisance des thermomètres lasers.
L’un d’entre eux s’exprimant hors-micro indique qu’en combinant toutes ces difficultés, ils risquent de ne point réaliser normalement les tâches qui leur sont confiées, car ils parcourent de longues distances à leur propre charge. A cela s’ajoute, toujours selon lui, le fait que non seulement les thermomètres mis à leur disposition sont en nombre insuffisant mais certains ne fonctionnent même pas bien. Face à cette situation, ces agents sollicitent l’intervention des autorités.
Contacté par Radio Okapi, le ministre provincial de l’Intérieur et Ordre public qui dirige la commission de surveillance du COVID-19 en province, Tharcisse Kabatusuila, invite ces agents à la patience. Selon lui, leurs conditions de travail sont améliorées progressivement conformément au nombre de ces postes. Il précise que le Kasaï-Central compte 53 postes frontaliers.
