Dans un communiqué publié jeudi 26 mars à Kinshasa, le président cette dynamique, Jean Chrysostome Kijana, a déclaré que l’état d’urgence n’est pas synonyme de l’arbitraire, ni de violation des droits humains, encore moins de détournement des fonds publics.
Il a également proposé que tous les éléments déployés sur le terrain, agents de sécurité ou des services techniques, soient munis des ordres de mission dument signés par leur hiérarchie, pour être bien identifiés, et au besoin, poursuivis en cas de dérives.
« Nous comme Nouvelle dynamique de la société civile, nous avons reçu des échos, que ça soit du côté du Sud-Kivu, mais aussi dans d’autres parties de certaines provinces, que ça soit au Maniema, au Tanganyika, dans le Haut-Katanga, que certains éléments des services de sécurité, profitent de cet état des choses pour se livrer à des razzias, à des violations massives de droit de l’homme, et nous avons pensé qu’il était temps que nous puissions dire que l’Etat d’urgence n’est pas synonyme de l’arbitraire, des violations de droits civiques », a fait savoir Jean Chrysostome Kijana.
Il a également suggéré la poursuite de tous ceux qui détourneront les deniers publics:
« Nous, on aurait souhaité que ceux qui sont arrêtés soient soumis aux amendes transactionnelles tels que prévues par les différents arrêtés des gouverneurs de province, ou bien par la décision du chef de l’Etat ».