La RDC occupe la 168e place sur 180 pays classés dans l’indice de perception de la corruption, indique un rapport annuel vendredi 24 janvier par l’organisation Transparency International. Ce rapport permet de cerner la situation de corruption à travers le monde dans le but d’inciter des gouvernements à mener des reformes systématiques dans leurs pays respectifs afin d’améliorer la gouvernance.
Selon ce rapport de Transparency International, la République Démocratique du Congo se trouve au bas de l’échelle avec un score de 18 % en se classant au 168ème rang sur 180 pays classés. Au niveau continental, seuls 6 pays sur 49 classés sont perçus comme les moins corrompus.
Ils ont atteint un score supérieur à 50% dans ce rapport. Il s’agit du Seychelles, du Botswana, du Cap Vert, du Rwanda, de l’Ile Maurice et de la Namibie.
Le score de la RDC montre effectivement que la corruption en 2019 s’est accrue dans presque tous les secteurs, estime la Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO).
Cette organisation n’a noté aucune avancée significative durant les trois dernières années et le pays continue à stagner au bas de l’échelle du classement. Comme conséquence, souligne la LICOCO, les investisseurs refusent de venir faire les affaires en RDC provoquant ainsi un taux de chômage élevé au grand désarroi des jeunes à la recherche d’emploi.
Durant l’année 2019, la LICOCO dit avoir constaté que le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo s’était engagé à mener une lutte féroce contre la corruption mais un an après son entrée en fonction, aucune action concrète n’a été prise pour mettre en pratique ses promesses.
La LICOCO demande au Chef de l’Etat de créer urgemment une structure de lutte contre la corruption afin de montrer au peuple congolais que ses promesses électorales ne sont pas vaines.