Didier Budimbu, vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) met en garde les chefs d’établissements publics qui demandent « les frais de motivations » aux élèves. Selon, lui, ces frais qui servaient de prime pour les enseignants non-inscrits sur les listes de paie, appartiennent au passé.
« Les frais de motivation appartiennent au passé. Ils étaient illégaux. Et nous ne pouvons pas continuer dans l’illégalité. Et ceux qui ne veulent pas comprendre qu’il y a un changement, ils verront la force de la loi. Les parents n’ont pas à payer ces frais », a fait remarquer Didier Budimbu.
Il a indiqué que les enseignants non payés des écoles primaires sont payés depuis le mois de septembre. Et de se demander :
« Pourquoi les parents vont payer les frais de motivation ? Parce qu’à l’époque ils payaient pour les enseignants non payés. L’éducation n’est pas un commerce. »
Le vice-ministre de l’EPST menace certains chefs d’établissements qui sont en train de favoriser « cette mafia ».
« Ils seront sévèrement punis par la loi. Il y en a qui auront des sanctions administratives, d’autres vont même perdre leur emploi. Il ne faut pas oublier que nous avons de nouvelles unités qui ne veulent qu’enseigner », a menacé Didier Budimbu.
Il dit avoir fait des tournées dans les écoles conventionnées catholiques de Bumbu, et n’a constaté aucun problème de paiement des frais de motivation.
« A Makala [aussi] il y a des écoles conventionnées catholiques il n’y a pas ce problème-là. Je crois que d’autres enseignants doivent aller enseigner aussi dans les écoles conventionnées qui sont à Bumbu ou à Kisenso », a estimé le vice-ministre.
Selon lui, les enseignants du secteur public qui ne bénéficiaient pas depuis des années de rémunération seront payés dès ce mois de janvier.
Il a expliqué que les listes de paie sont déjà disponibles et reprennent les noms de tous ces enseignants classés dans la catégorie des « Non payés. »