Pour elle, si les volets médical et psychosocial sont bien assurés dans ces structures médicales, le volet juridique reste encore faible. Car, dit-elle, c’est parce que les bourreaux ne sont pas sanctionnés par la justice.
De son côté, le Médecin chef de staff de l’hôpital Kyeshero, Dr. Fabrice Bishengi Ombeni, espère qu’une réponse urgente sera apportée à cette préoccupation des victimes.
« Le volet juridique, c’est un problème en général au niveau du pays. Peut-être. Les autorités juridiques doivent se mettre pour aider la population à combattre les violences à tous les niveaux. Les bourreaux doivent être sanctionnés. Si toutes les décisions sont prises pour protéger les victimes, je crois que cela peut aussi diminuer le taux des violences dans notre pays. L’autre défi, c’est la prise en charge des enfants ou des nouveaux nés issus de ces femmes qui ont été enceintées par les agents des Nations Unies. Nous croyons que, elle va plaider pour la meilleure prise en charge, d’abord, de ces victimes qui ont droit à la vie ; et beaucoup plus pour la réinsertion », a-t-il déclaré.
Ces trois structures médicales visitées par Mme Jane Connors prennent en charge gratuitement plus de 400 survivantes des abus et exploitation sexuels avec l’appui des partenaires internationaux.