« Ces élèves issus de toutes les classes confondues quittent leurs domiciles le matin pour ne rentrer que vers 19h. En lieu et place des objets classiques utilisés à l’école, ils sont munis des arrosoirs, houes, machettes, râteaux, et des semences », a raconté M. Lingo, parent d’un élève.
Le pourcentage d’un élève est évalué par rapport à sa performance aux champs. Beaucoup d’enseignants y ont pris goût.
« Ils nous disent que comme nous n’avons pas d’argent à leur remettre, nous devons travailler pour eux aux champs », témoigne un élève.
De son côté, le directeur provincial de l’éducation des cataractes affirme qu’il compte se renseigner auprès du sous-proved du secteur Kasi sur la pratique de travail manuel des élèves mutée en travaux des champs en vue de l’interdire.