A cette difficulté, s’ajoutent les pluies et la qualité de latérite non adaptée.
Le chef de section d’ingénierie de la MONUSCO, Anani Kossi, déplore cette situation qui inquiète la population locale :
« Il faut reconnaitre que c’est une route principale qui relie deux villes, entre deux Etats. C’est une route qui est énormément sollicitée tous les jours. Les travaux effectivement avaient démarré. Ça évolue. »
Mais entre-temps, la région connait des pluies répétitives, qui ne permettent pas à l’équipe d’avancer. « A part les pluies, il y a également la qualité de la latérite aujourd’hui que nous déplorons qui n’est pas très bien adaptée. Soit c’est trop du sable, soit c’est des rocs ou des grosses pierres qu’on a. Donc, ça ne permet pas de vite avancer. Il faut faire un tri ou carrément aller encore rechercher une bonne carrière afin de pouvoir évoluer », propose-t-il.
M. Kossi pense, en outre, sensibiliser la population locale sur le bien de cette route :
« La MONUSCO va profiter encore une fois pour exhorter la population à éviter de rentrer dans les périmètres de travaux, surtout avec les enfants qui jouent, qui circulent à tout moment pendant l’exécution. La MONUSCO prierait la police nationale congolaise de rester constamment à ses côtés pour sécuriser le périmètre des travaux. »