De 500 ménages affectés par ces inondations, plus de 100 ont été contraints d’abandonner leurs habitations avant d’être reçus dans des familles d’accueil, fait remarquer la coordonnatrice de cette ONG, Dorcas Tabitabane.
D’autres ménages, environ 40 ont perdu les leurs puisque complétement détruites par les eaux, a-t-elle dit
Dorcas Tabitabane redoute la recrudescence des maladies des mains sales.
Elle précise que la plupart d’habitants de cette entité utilisent l’eau des rivières pour boire, se laver et les travaux ménagers, notamment faire la cuisine. Et pourtant, ces eaux sont souillées, indique-t-elle.
Outre les conséquences sanitaires inéluctables, la COPADH s’apitoie aussi sur le sort des enfants habitant à 7km au Sud-Est de la cité de Dungu.
« Ils ne peuvent pas se rendre à l’école à cause des rivières Manguingui et Mabulubuku sorties de leurs lits », décrie Dorcas Tabutabane.
Les habitants de cette même partie du territoire sont confrontés à la même difficulté pour atteindre le marché. Ils ne peuvent pas s’y rendre pour vendre ou acheter quoi que ce soit.