Pour le ministre André Lite, cette activité permet à chaque Etat membre de présenter ses réalisations en matière des droits de l’homme : « On pense qu’il n’y a que nous qui avons des droits. Même nos militaires et les policiers que vous voyez-là ont également des droits. J’ai reçu une alerte d’un militaire ou d’un policier qui a été tué, je ne sais où. Je voudrais également vous demander, Mesdames, Messieurs de la Société civile, de vous battre aussi pour les droits des militaires et des policiers, de nous interpeler, nous le gouvernement, d’interpeler toutes les institutions de la République » et de poursuivre « Les militaires, les policiers, parfois ils font certaines choses, en tout cas, de l’absence de la part des autorités que nous sommes de leur accorder tout ce dont ils ont besoin pour bien faire leur travail. On ne nait pas militaire, on le devient. Effectivement les militaires n’ont pas droit à un syndicat dans notre pays, pas plus que les policiers. Et ils ont des droits, certainement à faire valoir. Mais il se trouve que, parce qu’ils sont dans un corps organisé, fortement hyper hiérarchisé, ils n’ont pas toujours cette possibilité de dire que, par rapport à ceci ou à cela, ça ne va pas. Et, il n’y a que les Congolais pour le compte desquels ils travaillent, qui peuvent canaliser certaines de leurs frustrations ».
Les travaux de cet atelier ont été organisé à l’intention des acteurs de la Société civile congolaise et de la Commission nationale des droits de l’homme, CNDH.