Les victimes de la guerre de six jours à Kisangani en juin 2002 entre les armées ougandaise et rwandaise doivent être indemnisées, quel qu’en soit le prix, a déclaré vendredi 4 octobre Patrick Bombelo, député national élu de Yahuma. Près de 440 civils avaient été tués, lors de cette guerre entre ces deux armées étrangères, qui étaient venues appuyer respectivement les mouvements rebelles MLC et RCD.
Patrick Bombelo invite le gouvernement congolais à s’acquitter de sa part dans le processus d’indemnisation :
« Les victimes ce sont les habitants de Kisangani. Ces gens doivent être indemnisés (…) J’interpelle donc le gouvernement de la République – à qui revenait la mission d’élaborer un plan de reconstruction de la ville de Kisangani et ses environs – pour qu’il fasse ce travail-là. »
Il exige également l’implication de la communauté internationale pour le paiement des dommages subis par près de trois mille victimes recensées.
« Il faut que les auteurs de ces affres-là puissent payer. Depuis 2002, c’est trop ! A l’étape actuelle, nous sommes mobilisés, jusqu’à ce qu’on va trouver gain de cause », menace Patrick Bombelo.
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