LE JOURNAL.AFRICA

Kananga : les commerces des fournitures scolaires ne désemplissent pas malgré la rentrée

Reportage

Les revendeurs des cahiers, stylos, uniformes et sacs continuent de recevoir des clients alors que les cours ont déjà repris dans les écoles.

Sur l’avenue Etienne Tshisekedi, ex-Magar, des parents accompagnés de leurs enfants affluent autour des étals pour négocier une paire de chaussures ou des tissus d’uniformes.

Alice, mère de trois enfants en âge de scolarité, marchande auprès d’une revendeuse pour obtenir une paire de pantoufles.

Elle confie n’avoir obtenu de l’argent qu’après la reprise des cours pour préparer la rentrée de ses enfants. Elle s’active pour tout réunir aujourd’hui afin que ses filles aillent à l’école le plus tôt possible.

«Je n’ai pas pu tout acheter. Elle va reprendre les cours en retard. J’ai attendu que son père envoie de l’argent pour commencer à préparer les rentrée scolaire», explique la mère de famille.

Élysée, elle, a envoyé ses quatre enfants à l’école dès lundi même s’ils n’ont pas toutes les fournitures scolaires. Elle continue à s’affairer pour trouver un sac à l’un des quatre et des cahiers supplémentaires pour les autres.

«Pour mon fils de la 6e primaire, je n’ai pas pu acheter de sac. Je lui ai demandé d’aller d’abord à l’école avec le sac qu’il a utilisé l’année passée. Dans une semaine, je pourrai acheter un nouveau sac», fait-elle savoir.

De leur côté, les commerçants se frottent les mains. Les achats de dernière minute sont une aubaine pour eux.

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