Les auteurs des violations des droits de l’homme qui sont dans les institutions doivent répondre de leurs crimes, a souhaité, lundi 29 juillet, Grace Tshiunza, coordonnateur de la « Dynamique impunité zéro », regroupement des mouvements citoyens de Kinshasa. Il a fait cette déclaration à l’issue de la conférence organisée avec la collaboration du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH).
« On ne peut pas accepter de voir libre quelqu’un qui a tué, au nom de la réconciliation nationale », a poursuivi Grace Tshiunza.
Selon lui, la lutte contre l’impunité est une nécessité pour favoriser la bonne gouvernance en République démocratique du Congo (RDC).
Par ailleurs, il a indiqué que la Dynamique impunité zéro s’organise pour accompagner les victimes des violations des droits « à entrer dans leurs droits ».
« Il y a de ces victimes qui se disent qu’elles n’ont pas de soutien. Nous nous organisons autour d’un débat pour que ces gens sachent que nul n’a le monopole de violer les droits de l’homme comme il veut et quand il veut », a fait savoir Grace Tshiunza.
L’ambassade du Canada, la Société civile et le BCNUDH ont accompagné les mouvements citoyens lors de leur rencontre de réflexion sur la lutte contre l’impunité.