LE JOURNAL.AFRICA

La Prospérité : « FCC-CACH, le bateau traîne : Fayulu accule, Katumbi arrive, Bemba signalé ! »

Plusieurs sujets sont à la une des médias congolais.

Le nouveau Premier ministre toujours pas connu et le gouvernement pas formé, La Prospérité piaffe d’impatience. « Mais, que veut, finalement,  Félix Tshisekedi en  refusant continuellement  tel ou tel autre candidat que le FCC lui  propose au poste  de Premier ministre? », s’interroge le journal qui rapporte que toutes les tractations ont été menées à tous les niveaux entre le FCC de Joseph Kabila et CACH de Tshisekedi et que tout ne dépendrait plus que de ce dernier. Parce que, signale le journal, Fayulu ne lâche pas. Il continue de répandre son évangile de la vérité des urnes.

« Déjà, à Kisangani, il est allé plus loin jusqu’à brandir la menace d’une reprise imminente des manifestations de grande envergure », rappelle La Prosperité. Entretemps, Katumbi qui se démarque de cet évangile annonce son retour en RDC et Jean-Pierre Bemba, l’autre leader de la coalition Lamuka est « annoncé à Kinshasa et dans les provinces, avec un discours pro-Fayulu ».

« Tout ceci serait de nature à envenimer le climat et à empoisonner l’embellie », commente le média qui invite le président Tshisekedi à aller à l’essentiel.

 Mais que veut Fayulu à Tshisekedi, s’interroge de son côté La Référence Plus. « La démission ou divorce ? ». Le quotidien rapporte que fin avril, de retour de sa tournée en occident, Martin Fayulu qui s’estime vainqueur de la présidentielle de décembre dernier avait appelé Félix Tshisekedi à démissionner. Changement de ton lundi dernier à Kisangani où il a appelé cette fois-ci Félix Tshisekedi à « divorcer » d’avec Joseph Kabila alors que Katumbi et Bemba annoncent à la fois leur retour et des tournées dans le pays chacun à sa façon. Citant des observateurs, le journal conclut qu’une « guerre de leadership est en vue, et l’éclatement de Lamuka pointe à l’horizon ».

Loin de cette saga politique, Le Potentiel annonce des perspectives économiques incertaines pour la RDC, selon des projections du Fonds monétaire international.

« Alors qu’une équipe du FMI arrive à Kinshasa le 22 mai prochain pour des consultations, le Fonds, dans son dernier rapport de « Perspectives économiques de l’Afrique sub-saharienne » fait état d’une reprise dans un contexte de grande incertitude. Contre le taux de croissance de 5,9% projetée par la Banque centrale du Congo en 2019, le FMI table plutôt sur un taux de 4,3% », rapporte le quotidien.

De l’avis du FMI, la bonne santé de l’économie congolaise reste encore fragile. Par conséquent, le FMI rappelle aux autorités congolaises « la nécessité d’accroître la résilience et de générer une croissance plus durable, plus élevée et plus inclusive ». Pour relever ces défis, le FMI propose notamment d’« accroître les recettes, assurer l’efficience des investissements publics, consolider la gestion des finances publiques, maîtriser les risques budgétaires liés aux entreprises publiques, améliorer les cadres de gestion et de résolution de la dette et accroître la transparence ».

Et en attendant une éventuel programme d’aide du FMI, la RDC sera soumise du 22 mai au 4 juin 2019 à un profond audit de ses finances publiques, indique Le Potentiel.

Alors que la BAD a annoncé le week-end dernier le début en 2020 de la construction d’un pont pour relier Kinshasa et Brazzaville, Le Phare estime que « la RD Congo joue avec le feu ».

Selon les informations parvenues au quotidien, le projet à financer par la BAD (Banque Africaine de Développement), à hauteur de 550 millions de dollars américains, aurait reçu l’aval des officiels des deux Congo, au terme de cinq années d’études de faisabilité.

 Mais ce projet suscite de vives inquiétudes chez des millions de citoyens de la RDC, croit savoir le journal. La principale crainte qui habite les «anti» est le risque, pour l’Etat congolais, d’hypothéquer non seulement sa souveraineté, mais aussi son commerce extérieur.

En examinant froidement « les conséquences politiques et économiques négatives » d’une telle initiative, la conclusion à tirer est que la RDC a tout à perdre dans la tentation de certains de ses filles et fils de sacrifier ses ports maritimes et son chemin de fer entre Kinshasa et Matadi, estime Le Phare.

Verified by MonsterInsights