La liberté de la presse est particulièrement importante pour la République démocratique du Congo qui vient de connaître sa première passation de pouvoir pacifique et démocratique. L’ambassadeur de la RDC, Mike Hammer, l’a déclaré jeudi 2 mai, en prélude de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Pour que la démocratie se développe, les journalistes doivent exercer leur métier librement, affirme le diplomate américain.
Mike Hammer rappelle que la RDC compte un nombre impressionnant de stations de radio et de chaines de télévision indépendantes à travers le pays.
« J’ai constaté le professionnalisme et le dévouement des journalistes congolais lors d’interviews menées de Bukavu à Butembo, de Kalemie à Kananga, à Goma, Lubumbashi et Kinshasa », dit-il.
Il fait cependant remarquer que de nombreux journalistes ont déjà fait l’objet de menaces, d’arrestations ou d’intimidations.
« En novembre dernier, avec le soutien de l’USAID et d’autres organisations, l’ONG congolaise Journalistes en danger a signalé 62 violations de la liberté de la presse en RDC de janvier à août 2018 », écrit-il.
Pour l’ambassadeur Hammer, « les élections de décembre ont entrainé des changements et on s’attend maintenant à ce que les médias puissent fonctionner sans crainte. L’engagement déclaré du Président nouvellement élu, Felix Tshisekedi, en faveur de la liberté de la presse et du respect des droits de l’homme marque un tournant majeur et important vers un avenir meilleur pour le Congo. »