Le Programme Market Access Upgrade-MARKUP a remis la semaine passée 31 humidimètres à une trentaine d’organisations de caféiculteurs du Burundi. Ceux-ci interviendront dans l’amélioration de qualité du café du Burundi afin de le rendre compétitif sur le marché international.
L’espoir d’une grande qualité de production du café s’installe encore au Burundi avec la réception de ces humidimètres. Emmanuel Niyungeko, directeur général de l’Office pour Développement du café au Burundi-ODECA mentionne qu’ils viennent répondre aux défis de qualité. Il ajoute aussi que le manque d’humidimètres était trop remarquable au niveau des stations de lavage et d’épluchures.
Par ailleurs, le directeur général de l’ODECA, précise qu’au départ le café n’était pas bien séché lors de la transformation. Et qu’il n’était pas très compétitif pour une qualité du niveau régional et mondial.
« Le don reçu du projet MARKUP vient à point nommé car il ne joue pas seulement le rôle de séchage. Mais aussi au niveau de la conservation de café », indique le DG Niyungeko.
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Qu’est-ce qui rassure l’augmentation de la qualité du café ?
« Les humidimètres octroyés sont de meilleures capacités par rapport aux autres que les sociétés disposaient », a indiqué Emmanuela Hakizimana, coordinatrice du projet. Le projet travaille dans 5 pays de l’EAC, et nous sommes toujours à coté de caféiculteur pour relever leur production. Et les autres sociétés en ont besoin pourront être octroyées d’autres appareils ajoute –t-elle.
Combien de sociétés ont-elles bénéficié des humidimètres du Projet MARKUP ?
5 pays de l’EAC ont déjà bénéficié de ce projet. Le programme lance souvent des appels à candidatures pour des subventions de telles manières.
Emmanuela Hakizimana, coordinatrice du MARKUP a indiqué que sont 31 sociétés qui ont bénéficié sur 57 qui étaient alignées.
Au Burundi, le projet vise à soutenir son café pour qu’il soit de bonne qualité. A cet effet, MARKUP continuera à soutenir l’industrie du café afin est qu’il soit plus compétitif au sein de l’EAC.
En outre, MARKUP veut que le café burundais soit vendu dans d’autres pays surtout les membres de l’Union Européenne. Toutefois, en respectant les normes standards exigées par les consommateurs internationaux.
Quant aux bénéficiaires, Laurent Nkurikiye qui a représenté les sociétés d’épluchage, remercie le projet tout en espérant qu’il va continuer. Il a signalé que le chemin est encore long et que les défis dans ce secteur sont nombreux. Cependant, il demande le partenariat public-privé pour les relever.
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Par Jean Claude Nzambimana