Au Kenya, grand producteur de fleurs, la Saint-Valentin est une aubaine économique. Elle entraine chaque année un pic de commandes. Mais les conséquences de la pandémie de Covid-19 se font toujours ressentir. Entre manque d’avions et hausse des prix du fret, l’exportation est incertaine alors que la fenêtre pour le départ est serrée, la rose étant une denrée vite périssable. De quoi inquiéter la filière floricole.
De notre correspondante à Nairobi,
Des roses rouges bien sûr, mais aussi des blanches ou oranges. Sous ses serres à 35 kilomètres de la capitale kényane, Red Lands Roses fait pousser près de 200 variétés. À quelques jours de la Saint-Valentin, ses employés ne manquent pas d’activités.
De la plantation jusqu’à l’empaquetage, tout est strictement orchestré. « Nos fleurs sont destinées à l’exportation », explique Jared Obure, responsable qualité. « Là, ce sont celles qu’on va mettre en cartons aujourd’hui. Elles restent en attendant dans cette chambre froide, à une température entre 1 et 2 degrés. À partir de la date de la cueillette, on a cinq jours pour les envoyer. S�...