Enfin, le rapport final du BBI a été remis au président Kenyatta et au chef du parti ODMce mercredi 21 octobre. Ce rapport donne accès à la réforme des institutions kényane. Désormais les kényans pourraient déterminer à travers le referendum encore une fois le fonctionnement de leur pays.
Après un an de travail, le groupe BBI a finalisé le rapport sur la réforme des institutions au Kenya. Si les Kényans l’adoptent, il y aura création de plus de postes afin de mettre fin au concept du vainqueur de l’élection prend tout.
Dans la primature
Dans le rapport, on propose la création du poste de Premier ministre et ses deux adjoints. Le président aura le pouvoir de révoquer le Premier ministre directement ou via parlement. Les fonctionnaires du gouvernement seront employés par une société privée indépendante afin d’éradiquer le tribalisme.
Les députés qui seront nommés ministres ne recevront pas d’augmentation de salaire, mais l’obtiendront privilèges pour un travail supplémentaire.
L’installation de la Commission Electorale et Indépendante (CENI)
Le président de la CENI et ses six autres commissaires seront nommés dans le cadre du nouveau système juridique. Les partis politiques proposeront des candidats pour les postes.
Afin qu’il ait les élections libres, justes et crédibles, BBI a suggéré la participation des dirigeants des partis politique dans la nomination des commissaires. « Les fonctionnaires électoraux travailleront comme ouvriers et ne seront pas autorisés à superviser plus d’une élection », indique le rapport.
Les comtés recevront également de l’argent en fonction des services et de la population.
Après avoir reçu le rapport, le président Uhuru Kenyatta a exhorté les Kényans à se préparer au référendum qui est le seul issu de modifier la Constitution.
Par Sam Odhiambo