La police kényane affirme avoir découvert et brisé le réseau de trafiquants d’enfants. Selon elle, grâce à la diffusion de l’information sur le sujet par la BBC. Il y a 5 jours, BBC News a révélé une entreprise de traite d’enfants. Certains hôpitaux publics et orphelinats sont cités dans cette affaire.
Dans un article d’investigation diffusé via l’émission BBC African Eye le 15 novembre, la BBC révèle le trafic d’enfants. Certains responsables de l’hôpital Mama Lucy de Nairobi et cliniques privées en captivité.
Cependant, les médecins vendaient des bébés abandonnés ou nés de parents qui n’ont pas les moyens de les élever.
Hormis les hôpitaux, ce dossier concerne aussi les orphelinats. On les accuse aussi de faciliter ce genre de commerce.
« Lors d’une perquisition, la police a découvert l’implication des hôpitaux et orphelinats dans cette affaire », a constaté M. Mutyambai.
Selon cet article, les trafics se poursuivaient depuis un certain temps sans que la police ne l’aperçoive.
La police joue son rôle et l’intervention de la justice
Sans parler des journalistes qui ont risqué leur vie pour mener des investigations, M. Mutyambai signale que la police a mené une opération pour dénoncer le trafic illégal d’enfants.
Dès la révélation de BBC, trois hauts dirigeants de l’hôpital Mama Lucy ont été arrêtés. Il s’agit du DG, le Dr Emma Mutio, du DG adjoint, Regina Musembi et le responsable des relations sociales de l’hôpital, Fred Leparan.
Cependant, le magistrat principal Bernard Ochoi a ordonné la détention de ces trois personnalités jusqu’au 18 novembre. Date à laquelle il décidera de les libérer sous caution ou de les détenir pendant 10 jours. À la demande de l’inspecteur de police Wanga Masake, qui enquête sur l’affaire.
À cet effet, l’avocat Danstan Omari s’oppose à la demande de détention de ces médecins. Pour lui, ils ont commencé à travailler à l’hôpital il y a 10 jours. Ce qui explique leur innocence.
Par Sam Odhiambo