Une journée mondiale qui arrive au moment où au Burundi les ONG locales travaillent encore en solo. Cependant, c’est une attitude qui rétrécit leurs activités sur terrain. Sur ce, l’ONG Initiative pour la promotion de la Santé Rurale et Développement (IPROSARUDE) interpelle ses collègues pour une collaboration.
Dans une conférence-débat organisée week-end dernier, 5 ONG se sont inquiétées du manque de collaboration entre des Organisations non-gouvernementales locales. Dr Joseph Bigirimana, représentant de l’IPROSARUDE regrette de la compétition qui caractérise leur domaine au Burundi.
« Nous opérons pour un seul boss qui est la population », dit-il.
Selon le Dr Joseph Bigirimana, ce comportement est un grand défi qui influence l’apport de leurs activités communautaires.
Qu’en est-il des grands défis des ONG burundaises ?
M. Bigirimana a souligné aussi les défis en rapport avec la gouvernance, le partenariat public-privé et l’interdépendance des aides extérieures. Qui par ailleurs, les mettent souvent entre le marteau et l’enclume dans l’exécution des projets promis envers la population.
« Les aides extérieures nous tirent vers les réponses des bailleurs de fonds contrairement à celles de la population», déplore M. Bigirimana.
Quelle est la contribution des organisations non-gouvernementales pour le développement de la communauté ?
Le gouvernement burundais reconnaît la part des associations pour le développement socio-économique et sanitaire de sa population. Révèle au cours de cette rencontre Déogracias Batiri, conseiller à la direction générale de la coordination des ONG au MIDCSP.
Cette autorité du ministère ayant en charge la gestion des ONG souligne un niveau considérable de visibilité de certaines associations.
En effet, « Les ONG appuient le gouvernement dans sa lutte pour le bien-être de la population », indique Déogracias Batiri.
A cet effet, l’Etat burundais est disposé à accorder des facilités aux ONG l’accompagnant dans ses missions, poursuit Déogracias Batiri. Toutefois, il rappelle que les ONG doivent toujours respecter la loi qui les régissent.
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La solution
« L’Union fait la force », le proverbe qui va guider les organisations non-gouvernementales burundaises dans leurs activités quotidiennes.
Les cinq associations qui étaient représentés à la réunion, y sont sorties avec une promesse de travailler en corso sium.
Ces dernières étaient l’ABUBEF, l’IPROSARUDE, les Services Yesu Mwiza, FVS AMADE Burundi et RBU2000+.
Qu’en est-il pour la journée ?
Célébrée au Burundi pour la première fois ce vendredi 5 mars 2021. La journée mondiale des ONG a été officiellement reconnue en 2014. C’était au Forum des ONG du Conseil de la Mer Baltique.
En effet, inaugurée par le Ministre des Affaires Étrangères de Finlande le 27 février 2014 à Helsinki, Finlande.
Comment se célèbre la journée mondiale des ONG ?
En 2014, le 27 février est devenu un jour historique dans le milieu des ONG à travers le monde. Cette journée du calendrier international, maintenant connue comme « la journée mondiale des ONG ».
Le concept universel de la journée mondiale des ONG est de Célébrer, Commémorer et Collaborer les différentes ONG du monde entier. Par ailleurs, avec les personnes qui les soutiennent et qui contribuent à la société toute l’année.
Par Freddy bin Sengi
