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HCR : la promesse devient une réalité aux réfugiés de Nyankanda

Avec l’appui de la Banque africaine de développement, l’agence onusienne a construit une unité de production de briquettes à Nyankanda, province Ruyigi (Est du pays). Des emplois pour les réfugiés et la population locale vivant autour du camp ont été créés. Ce qui favorise une cohabitation pacifique entre les réfugiés et la population  hôte. 

Quelque vingt-six réfugiés et quatorze membres des communautés hôtes ont obtenu un emploi à plein temps grâce à la production et à la distribution de briquettes. Le camp de réfugiés de Nyankanda, est le cinquième camp de réfugiés congolais au Burundi. Parmi ces réfugiés congolais, on trouve ceux qui ont progressé  en se développant. C’est le cas de Ngando et Innocent. 

Quelques réussites pour les réfugiés du camp de Nyankanda

Arrivé en 2019 en provenance d’Uvira, dans le Sud-Kivu (RDC), Ngando est employé à plein temps à la briqueterie. Ce père de huit enfants, infirmier, qui n’a pas réussi sa vie au Congo est venu exercer son métier au Burundi. 

Reconverti comme agent dans l’usine, Ngando a été formé à l’usage des machines et l’élaboration de diverses formules.  Pour obtenir de la biomasse destinée aux matières premières. Le salaire que je gagne ici, dit-il , me permettra d’ouvrir une petite boutique, car j’aimerais avoir ma propre activité », espère-t-il.

Pour Innocent, âgé de 40 ans, habite à côté du camp, dans la petite ville de Kayongozi. Il travaille dans l’usine depuis 2019. Innocent a également bénéficié de formations en gestion des eaux usées (creusage de caniveaux), en peinture en bâtiment et en soudure. Autant de compétences utiles pour améliorer ses revenus.

Les réalisations lors de l’utilisation de cette usine

« Nous avons installé un panneau solaire qui produit de l’énergie équivalent à 12 kilowatt/heure, explique Boniface, le gérant de l’usine. La matière première provient des ateliers de menuiserie aux alentours du camp et de la région. Nous mélangeons la sciure et la levure et obtenons ainsi la biomasse qui sera transformée en briquette». 

Au maximum, 80 kilogrammes de briquettes par heure sont produits et utilisés par les réfugiés comme combustible pour la cuisson. La collecte et la livraison des matières premières utilisées sont assurées par des membres de la communauté hôte, ce qui constitue pour elle, une activité génératrice de revenus.

L’approche novatrice de ce projet pilote a permis à l’agence de l’ONU de mobiliser d’autres partenaires. Soulignant ainsi le rôle catalyseur de la Banque africaine de développement en matière d’investissements

Blandon Uwamahoro 

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