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Gitega: Réécrire l’histoire du Burundi, une préoccupation de la Commission Vérité et Réconciliation

Ce Jeudi, la Commission Vérité et Réconciliation a organisé une rencontre avec le Forum National des Femmes au Burundi dans la capitale politique du pays. Parmi les préoccupations de cette Commission, figure l’ouverture d’une nouvelle sur l’histoire du Burundi, la protection des témoins et la gestion des fosses communes sur lesquels les maisons ont été érigées.

L’objectif  de cette réunion était d’informer ces femmes,  la mission de la Commission Vérité et Réconciliation. Selon Pierre Claver Ndayicariye, Président de cette Commission vise à ramener le pays au calme.

Pierre Claver Ndayicariye montre que le seul moyen de le faire est de recourir à l’histoire du pays.

Cependant, parmi les préoccupations des participants, il était question de voir comment procéder pour trouver une solution à des maisons construites sur des fosses communes au moment où les familles des victimes souhaitent jusqu’à présent enterrer les leurs dans le respect et la dignité, l’exemple étant celui du quartier Kamenge en Mairie de Bujumbura.

Un autre exemple est celui de la commune Cendajuru province Cankuzo , où l’on témoigne l’existence de témoins oculaires de victimes de crimes qui ont secoué le pays et les fosses communes où sont enterrés les leurs . Craignant pour leur sécurité, ces victimes ne veulent cracher un mot à ce sujet.

 » Toutes les dispositions ont déjà été prises pour protéger les témoins « .

Déclaration de Pierre – Claver Ndayicariye, Président de la CVR sur la protection de témoins.  « Nous pourrions même les déplacer d’une province à une autre pour des raisons de sécurité et rentrer chez eux après avoir témoigné « , déclare Pierre-Claver Ndayicariye qui demande aux témoins d’être véridiques, car la CVR a déjà mis en place des stratégies pour les faux témoins.

La commission reconnaît également que dans certaines régions du pays, les maisons ont été construites sur les fosses communes. Pour trouver des solutions à ce problème, a déclaré Pierre-Claver Ndayicariye. “nous avons l’intention de prendre en compte l’intérêt général du pays.  S’il est nécessaire de ne pas détruire ces maisons, nous pouvons construire un monument à la mémoire des victimes inhumées tout près cet endroit  « , a clarifié le Président de la CVR.

Pour ramener le calme dans le pays, Pierre-Claver Ndayicariye estime qu’il faut d’abord connaître l’histoire de toutes les mal que le pays a connus et, si possible, demander des indemnités pour les victimes et donner des conseils pour que la bonne gouvernance soit efficace. C’est pourquoi la loi régissant la mission de la CVR exige de réécrire l’histoire du pays, a souligné Pierre Claver Ndayicariye.

Par Willy Ntakarutimana

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