Football.fr Publié le 29/06/2019 à 17h55, Mis à jour le 29/06/2019 à 19h13 Noël Le Graët n’aura pas laissé planer bien longtemps le suspense : le président de la FFF a choisi de confirmer Corinne Diacre dans ses fonctions de sélectionneuse de l’équipe de France féminine. Malgré l’échec en quarts de finale face aux Etats-Unis (1-2). C’est ce qu’il faut sans doute considérer comme la jurisprudence Deschamps. Noël Le Graët est homme de principes et le patron du football français a choisi d’agir avec Corinne Diacre comme il avait agi, il y a de cela cinq ans, avec Didier Deschamps.Comme leurs homologues masculins, éliminés en quarts de finale du Mondial brésilien par l’Allemagne (0-1), future championne du monde, les Bleues, qui rêvaient d’un destin à la France 98, sont tombées vendredi, au Parc des Princes (1-2) au même stade de leur Coupe monde, organisée en France, face à des Américaines, tenantes du titre et bien parties elles aussi pour conserver leur couronne.Bilan : "80 % de positif"Et même si l’objectif, assigné aux coéquipières d’Amandine Henry, d’atteindre la finale au Groupama Stadium de Lyon n’est pas atteint, le président Le Graët, comme il l’avait fait avec Deschamps en 2014 en maintenant sa confiance au sélectionneur des futurs champions du monde, décide au lendemain d’un échec qu’il relativise, de conforter Corinne Diacre en tant que sélectionneuse de cette équipe de France féminine pour lui permettre d’honorer son contrat, qui court jusqu’en 2021.Je trouve qu’elle a parfaitement bien travaillé. Elle a un groupe important, avec des jeunes qui vont arriver"Oui, c’est clair. Elle sera à la tête des Bleues à la rentrée, confirme-t-il dans un entretien accordé à L’Equipe. Je trouve qu’elle a parfaitement bien travaillé. Elle a un groupe important, avec des jeunes qui vont arriver. On a des effectifs qui vont nous permettre de continuer à bien nous classer au niveau mondial. Corinne est quelqu’un de sérieux qui travaille bien. J’ai mille fois confiance en elle." (…) "Il y a beaucoup de jeunes joueuses en D 1 qui vont progresser. Elle a encore de quoi faire." Et le Breton, qui n’a que faire des critiques sur la communication controversée de l’intéressée, d’avouer même qu’il avait assuré sa technicienne de sa confiance, avant même la compétition. A l’heure du bilan, Noël Le Graët voit plus loin qu’un résultat brut que le succès populaire et médiatique de l’évènement contrebalancent forcément, à l’image de ces 48 000 spectateurs encore réunis au Parc vendredi soir et des presque douze millions de téléspectateurs devant leur petit écran : "C’est vraiment une grande réussite pour le football français, même si on aurait préféré gagner. On peut progresser, mais il y a 80 % de positif."