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Déjà l’effet Balotelli pour l’OM

Les Marseillais, après Bordeaux (1-0), enchaînent un 2e succès en une semaine en allant s’imposer (1-2) vendredi, à Dijon, pour l’ouverture de la 24e journée de L1. Et c’est le « grantattaquant » Mario Balotelli qui a remis l’OM sur les rails, après avoir concédé l’ouverture du score. Dijon 1-2 Terminé Marseille Revoir le direct entre Dijon – Marseille Il fait grise mine Valère Germain au coup d’envoi de ce match de la confirmation pour l’Olympique de Marseille si soucieux d’entamer une série susceptible de vérifier sa guérison entamée en début de semaine contre Bordeaux (1-0). Sauf que Germain n’a lui pas l’opportunité de confirmer, relégué qu’il est sur le banc au coup d’envoi de ce déplacement à Dijon, périlleux face à un adversaire menacé de relégation.L’ancien Monégasque a eu beau multiplier tous les signaux à l’intention de son coach, peut-être même brûler quelques cierges à la Bonne Mère, Rudi Garcia, s’il a reconduit le système en 4-4-2 avec notamment une charnière inchangée (Kamara-Caleta-Car), a choisi d’associer à Mario Balotelli… un Florian Thauvin de retour de suspension, au même titre que Kevin Strootman. Autrement plus de « matériel » à disposition de Garcia que ce n’était le cas contre les Girondins. Pour espérer placer dans les meilleurs dispositions « Super-Mario ».Thauvin, le pire et le meilleur   Il faut, après une audacieuse tentative de lob, dix minutes pour que l’Italien ne porte le premier un réel danger sur la cage dijonnaise avec cet enchaînement contrôle-frappe depuis l’extérieur de la surface, qui vient lécher le poteau (11e). Concentré et appliqué, l’OM, comme contre Bordeaux, réussit son entame de match, mais se fait piéger. Une frappe avec rebond de Fouad Chafik aux 20 mètres est mal repoussée par un Steve Mandanda, gêné, mais coupable sur un Jordan Marié à l’affût pour tromper dans un angle fermé le portier marseillais, qui a beau se plaindre d’une faute adverse à l’origine de l’action… Le mal est fait pour les visiteurs (1-0, 18e).Des Olympiens qui semblent s’en remettre un peu trop au seul Ballotelli, plutôt en jambes et concerné, mais avec lequel Thauvin ne combine pas (un seul ballon échangé en 45mn !), au même titre d’ailleurs que Bouna Sarr ou Lucas Ocampos, transparents sur leurs ailes. Mandanda est en revanche décisif pour éviter le break sur ce jeu direct des Dijonnais, qui permet de mettre en position de frappe Wesley Saïd (39e). Mario ? C’est du bonus d’avoir un joueur comme ça… Valère Germain (attaquant de l’OM) Le constat d’échec à la pause vaut à Germain une entrée en jeu au relais d’un Sarr décevant, et l’entrant aurait pu enfin renouer avec le but, s’il n’était pas devancé sur le corner de l’égalisation – réplique exacte de la combinaison gagnante contre Bordeaux – par… Balotelli, lâché au marquage et le plus prompt à reprendre la déviation de Thauvin au premier poteau (1-1, 56e). 2 buts en 3 matches pour le « grantattaquant » qui ne manque pas de défier le public de Gaston-Petit (*), mais écrase surtout déjà – et ce n’est pas un exploit – l’inénarrable Kostas Mitroglou…Si Mandanda est tout près de concéder la copie conforme du premier but dijonnais sur la frappe de Marié, repoussée par le champion du monde, sans que Saïd ne trouve le cadre sur sa reprise (63e). C’est l’OM qui a repris les commandes du match et met la pression sur le but du DFCO avec cette tête de Duje Caleta-Sar (65e) ou ce corner vicieux de Thauvin (70e). Jusqu’à ce petit bijou d’Ocampos qui, d’un contrôle parfait s’ouvre le chemin du but pour enrouler un délice de frappe victorieuse (1-2, 74e). Un exploit personnel, mais c’est bien le repositionnement de Thauvin, dans son rôle habituel à droite, qui porte Marseille dans cette seconde période : l’autre champion du monde est partout, ou presque, alors que Balotelli, et c’est logique, baisse de pied. Il n’empêche, c’est bien l’OM qui enchaîne un deuxième succès en une semaine – une première depuis novembre dernier (Dijon, Amiens) – et revient tutoyer, au moins provisoirement, le peloton de tête à hauteur de l’ASSE (4e).    ———————————- (*) Le 11 février 2018, Balotelli s’était plaint d’être la cible de cris racistes lors de la visite de son club de l’OGC Nice à Dijon. La justice classera le dossier sans suite.videoDailymotion(« x722set », « 100% », « 275px »);

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