que l’OM, encore battu samedi soir à Reims (2-1) et 10e du classement, n’est toujours pas sorti de la crise, Rudi Garcia a notamment justifié cette 15e défaite de la saison toutes compétitions confondues par « la malchance », « un excellent gardien de but » rémois, et, évidemment, l’arbitrage. L’OM a bien failli arracher le match nul à Reims samedi soir, mais s’est finalement, et fort logiquement incliné (2-1), subissant ainsi son 9e revers de la saison. Soit autant que le nombre de victoires d’une équipe à sa place au 10e rang du classement, à 25 points du leader parisien.Un triste bilan pour le finaliste malheureux de la dernière Ligue Europa, une compétition où il a été sorti dès la phase de poules avec un seul petit point au compteur. Éliminé d’entrée en Coupe de France et en Coupe de la Ligue, le club phocéen, qui n’a remporté qu’un seul de ses 12 derniers matches toutes compétitions confondues, est bien en crise.Et la colère continue à gronder chez les supporters, malgré une réunion cette semaine, censée avoir apaisé les esprits, entre les leaders de groupes et les joueurs, Jacques-Henri Eyraud et Rudi Garcia. Très contesté, ce dernier n’a pas traîné en conférence de presse dans les entrailles de Delaune. Et à en croire la teneur de son discours, il ne semble pas encore prêt à faire son autocritique.Déjà une 15e défaiteSes choix, pourtant, ont pu interpeller, à l’image du positionnement de Camara sur le flanc gauche, ou des rentrées un peu trop tardives des (rares) solutions offensives, alors que Balotelli, pour sa première titularisation, était bien seul devant. Mais pour l’entraîneur olympien, cette nouvelle défaite est notamment due à la « malchance », car les deux buts ont été encaissés « sur des frappes détournées et des erreurs défensives. »Souvent prompt à pointer du doigt ses joueurs qui n’ont fait « que quinze bonnes minutes en première mi-temps, et quinze bonnes minutes en deuxième » et auront « été trop en réaction », Garcia avance aussi que si les Marseillais n’ont pas réussi à l’emporter, c’est qu’ils sont « tombés sur un excellent gardien de but (Edouard Mendy) qui a sorti des ballons incroyables, comme la frappe d’Ocampos en pleine lucarne. »Sans oublier, évidemment, de pointer du doigt l’arbitrage, l’une de ses grandes marottes: « On perd aussi parce que je pense qu’on doit jouer à onze contre dix après la faute sur Ocampos (de Tristan Dingomé). » Autant de raisons qui expliquent, probablement, ce 15e revers de la saison toutes compétitions confondues.