Ce n’est pas encore le printemps, et les clubs français sont déjà virés de la scène européenne.
Après Monaco, Marseille et Bordeaux sortis de manière peu glorieuse en poules, ce sont Rennes, Lyon et Paris qui ont mordu la poussière en 1/8e de finale. Le niveau de jeu insuffisant est clairement la première explication à cette situation inquiétante. Cela n’autorise pas pour autant les arbitres à taper de cette façon sur les clubs français, déplore Pierre Ménès. Le consultant de Canal+ s’appuie sur le dernier exemple en date, à savoir l’élimination de Rennes par Arsenal, pour expliquer que la LFP ferait mieux de hausser un peu le ton sur le plan européen pour défendre ses clubs, plutôt que de mettre en avant un championnat très loin des formations du Top4.
« Sur ces huitièmes de finale retour, on constate tout de même que les clubs français n’ont pas eu de bol avec la VAR. Qu’elle soit interprétée en leur défaveur, qu’elle ne déjuge pas une erreur manifeste à leur dépens ou qu’elle ne soit pas utilisée du tout, à l’arrivée c’est toujours le club français qui se fait enfler. Alors peut-être que la Ligue, au lieu de pondre de beaux slogans sur la « Ligue des talents » et faire des ronds de jambe hexagonaux, pourrait hausser un peu le ton au niveau international. Mais ça… », a dénoncé Pierre Ménès, pour qui les clubs français sont un peu souvent les victimes de l’arbitrage et des décisions des instances dans les matchs de Coupe d’Europe. Ce ne seront certainement pas l’OL, le PSG et Rennes qui diront le contraire.