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Covid-19 : Un confinement qui enceinte les écolières au Kenya

Plus de 3 000 écolières enceintées pendant le confinement ; une période qui a pris l’allure d’un boom démographique dans une communauté sud-ouest du Kenya. Une étude réalisée par l’institut Health Information System révèle que 3 964 élevés âgées d’entre 12 et 19 ans sont tombées enceintes durant cette période de confinement établie depuis mars pour lutter contre le coronavirus. Le Ministre de l’enseignement Georges Magoha  condamne l’irresponsabilité des parents envers leurs enfants durant cette période.

Révélée depuis plus d’une semaine, selon cette étude, il s’agit de 28 filles qui tombent enceintes chaque jour dans le comté de Machakos.

Selon Salome Muthama, la cheffe du département de la jeunesse et de l’instruction de Machakos, « la plupart de ces cas concernent des enfants qui ont été enlevé des centres urbains et laissées entre les mains de leurs grands-mères à la campagne à la suite de Covid-19, alors que les parents retournaient dans les villes ». Dans une interview accordée aux médias.

Une justice devrait être faite à l’égard des victimes

Soucieuse d’une justice pour ces écolières, Madame Muthama voit que ces actes ne devraient pas rester impunis. « Toutes les personnes qui ont fécondé ces enfants doivent être traduites en justice, mais cela devient un défi ». Mais, poursuit-t-elle, « nous avons besoin de séances judiciaires spéciales pour traiter ces affaires ».

À qui est jeté le tors ?

Contient de la situation,Georges Magoha ministre de l’enseignement  condamne les parents d’irresponsabilité envers leurs enfants dans cette période où les enfants sont à la maison dans le but de lutter contre la propagation et la contagion de la pandémie à Coronavirus.

Son grand regret réside au niveau où même parmi les filles dont il aidait pour la scolarisation, 3 ont été enceinté. Souligne ministre kenya de l’enseignement en ajoutant que c’est une grande honte pour les parents irresponsables. Indique Georges Magoha. Rapporte le journal Tuko du Kenya.  

Il est à signaler que ce rapportde l’institut Health Information System n’est pas facilement digérable par le gouvernement car certaines sources pro-gouvernementales y mettent des doutes en disant qu’il ne reflète pas la vérité réelle du terrain.    

Par Freddy bin Sengi

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