Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Burundi : Un nouveau-né dans le monde des institutions de microfinance

un nouveau né dans les microfinances au Burundi et à la BRB
La 4e catégorie des institutions de microfinance qui vient de naitre sur le sol burundais est appelée groupement financier communautaire. Son rôle est de collecter des cotisations de ses membres pour s’octroyer mutuellement des crédits, a renseigné ce jeudi 15  juillet 2022, la Banque de la République du Burundi (BRB).

46 Groupements Financiers communautaires sont déjà enregistrés à la Banque de la République du Burundi et 15 autres sont en cours d’enregistrement, a indiqué Prosper Ngendanganya, directeur de la supervision, de la stabilité financière et l’inclusion financière. C’était lors de la rencontre avec les représentants des groupements financiers communautaires agrées au pays.    

Les groupements financiers communautaires (GFC) sont reconnus  comme  étant l’une de la 4e catégorie des institutions de microfinance. Cette nouvelle catégorie des institutions de microfinance vise  essentiellement à prendre  en compte  les bonnes initiatives  des groupements  des personnes  qui se donnent  informellement  de l’argent  pour l’entraide mutuelle.

Ce haut responsable de la BRB a fait  savoir que cette catégorie de groupement financier  a été créé pour permettre aux petites associations  villageoises, aux groupements formels et informels  connus sous le nom de « tontine »,  ayant des jeunes cultures  d’épargner  et de crédit, à bénéficier  d’un encadrement  visant essentiellement  une éventuelle évaluation vers une autre catégorie de microfinance.

Il ajoute par ailleurs  que les GFC  sont fondés  pour faire de petites cotisations  et se prêter  de petits crédits sur base de capacité  financière des membres  selon l’approche convenus entre eux.

Il a été remarqué que la population générale et les groupements financiers en particulier confondent  les activités  de ces groupements financiers  de celles des autres catégories des institutions de microfinance.  

Au regard du risque derrière, l’intermédiation financière informel pratique  certains groupement financiers  et conformément aux échanges réalisent  avec les représentants  des GFC.

A lire : Tanzanie-Burundi: l’IFC et la CRDB-Bank appuient les entreprises touchées par la COVID-19

Des sanctions seront prévues

L’ouverture des agences et des guichets, l’ouverture des comptes, la collette des dépôts du public, la domiciliation des salaires et l’octroi des crédits aux publics ne sont pas autorisés aux Groupements Financiers Communautaires.

Seule la collecte des cotisations des membres pour s’octroyer mutuellement des crédits est autorisée. Pour les groupements  dont le niveau d’activité est avancé, ils sont invités de prendre toutes les dispositions nécessaires pour muter vers une autre catégorie de microfinance  de leur votre choix. « Tous les groupements financiers communautaires doivent transmettre dans un délai   d’un mois à compter  du 14 juillet 2022. Un document récapitulant les actions à mener  allant dans le sens de  corriger les erreurs commises   et  respecter scrupuleusement  la réglementation en vigueur  accompagné  d’un calendrier  de leur mise en œuvre ». Et poursuit-t-il que tous les GFC  doivent  transmettre pour chaque exercice  un rapport  financier  suivant le format  de reporting qui sera communiqué incessamment  par la banque centrale.

La BRB  met  en garde  tous les  GFC qui ne respecte pas  la règlementation en vigueur  est formulé. Les GFC  autres que ceux reconnus  par la BRB  qui travaillent  dans l’informel sous la casquette de groupement financier  communautaire  sont recommandés  de se  faire enregistrer auprès de la BRB sans délai insiste-t-il , M. Ngendanganya  .

Selon lui, une main forte  est formellement  sollicitée de la part de l’administration locale  et autre service  habileté  pour ramener l’ordre  dans ce domaine. « La population est encouragé  à se regrouper  en vue  de s’entraider financièrement dans le strict  respect  de la réglementation en vigueur au Burundi ».

Pour ce qui est de l’épargne  et les demandes de crédits, la population est invité à faire recourt qu’aux institutions agrès par la BRB. Ceux qui passeront outre ces recommandations s’exposent aux sanctions  prévues par les lois et règlementations en vigueur au  Burundi.

A lire aussi : La BRB appelle les GFC au respect de la réglementation en vigueur

Pacifique Gahama

Quitter la version mobile