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Burundi : Un bon allaitement des enfants, un avenir meilleur du pays

Sensibiliser la société à accompagner les mères d’allaiter les bébés jusqu’au moins 2 ans. Faire le plaidoyer aux employeurs  de donner du temps aux femmes d’allaiter les petits nourrissons même pendant les heures de travail. Sont les mots qui étaient au centre des échanges entre les professionnels des médias et les techniciens du domaine de la santé, dans un atelier média de ce mercredi 26 Novembre, organisé par le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA. Le thème était : « Autonomiser les parents-Faciliter l’allaitement.» Au Burundi la situation est encourageant, 83%. Le Docteur Fidèle Nkezabahizi, directeur du Programme National Intégré d’Alimentation et de nutrition : « Faisons encore d’autres efforts pour maximiser.» 

Ce directeur du Programme National Intégré d’Alimentation et de nutrition, s’est félicité de la situation d’allaitement au Burundi comparativement à d’autres pays de la région. Toute fois il a interpelé les journalistes pour une sensibilisation sans cesse, surtout en ville où les pourcentages sont bas comparativement en provinces. Selon lui, les citadines allaitent moins que les rurales ; car elles passent beaucoup de temps au travail et séparaient des enfants. La situation est 86% en provinces et 78% pour les villes.

Pourquoi allaiter ?

Montrant l’importance de l’allaitement, le Docteur Fidèle Nkezabahizi, a indiqué l’allaitement renforce les défenses immunitaires. Le lait maternel procure à l’enfant une immunité inégalée contre les bactéries et les virus, etc.  L’allaitement apporte aussi une protection significative contre les otites, rhino-pharyngites, angines et laryngites, sans compter les bronchiolites.

 « Un enfant bien allaité, grandit très bien et contribue au développement socioéconomique du pays » affirme le Docteur Fidèle Nkezabahizi.

En plus une maman qui n’allaite pas son bébé a trop des risques d’attraper le cancer du sein.   

Qu’est-ce qu’il faut ? 

Ce technicien sanitaire conseille à la population de favoriser l’allaitement exclusif, sans mélanger d’aucun autre aliment pendant 6 mois de naissance. Et que cet exercice doit être un travail collectif de toute la société. Pour le Docteur Nkezabahizi, le papa et toute la famille doivent accompagner la mère à allaiter son nourrisson.

Au de là de la maison, le Docteur a exhorté les employeurs à offrir aussi du temps aux femmes d’allaiter même pendant les heures du travail sans être inquiéter de quoi que se soit.  

Ces activités annoncent la célébration de la semaine mondiale de l’allaitement, qui sera commémoré au Burundi en province de Ngozi le 29 novembre de cette année ; c’est au moment où le monde la fête le 1er Août. Pour le Burundi sa célébration revient après 5 ans de silence, dernière fois date de  2014.

Par Freddy bin SENGI

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