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Burundi : se rabattre sur le tourisme pour remonter l’économie 

Au Burundi, le tourisme contribue au PIB à hauteur de 4,4%. Ce secteur reste largement sous-développé malgré les améliorations. Le gouvernement du Burundi veut promouvoir ce secteur qui représente un potentiel prometteur de son économie.  

Ce lundi  lors d’une conférence de presse, le secrétaire permanent au ministère en charge du tourisme, Jérémie Banirwaninzigo, annonce  que le secteur du tourisme est porteur de croissance économique. Il est aussi  créateur d’emplois au Burundi à hauteur à 4.4% dans de nombreux secteurs qui y sont liés.

Dans cette optique, le Burundi  apporte sa pierre de l’édifice en mettant en place une stratégie Nationale de Développement durable et du Tourisme. 

Cette politique encourageante a conduit les investisseurs à construire plus de 500 hôtels et de nombreux établissements touristiques. La progression a pris l’ascendant  en 2019. Elle est passée de 87 en 2010 à 595 établissements touristiques en 2019. 

Un secteur qui évolue à mi-parcours pour une meilleure adaptation aux réalités

Cette stratégie nationale prévoit la redynamisation de l’écotourisme. A partir de l’amélioration de l’offre et la stimulation  de la demande des produits touristiques.

L’amélioration du secteur du tourisme est inévitable. La réforme et le développement des infrastructures adaptées aux normes des conférences internationales et d’autres grands évènements sont visibles.

Le Burundi a des paysages variés. Grâce au lac Tanganyika on peut pratiquer des sports nautiques, la pêche et la plongée sous-marine. Le tourisme de croisière  permet de voir les rivages de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de la Zambie. Les randonnées, les sites culturels historiques, les chutes de Karera, la Pierre de Livingstone et Stanley, le parc national de Ruzizi, etc.

Jordan Ntambwe Ngoy

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