Le Président de la République du Burundi, le Général Evariste Ndayishimiye a, dans une interview accordée à la presse ce vendredi fait savoir que son gouvernement s’est engagé à réassainir les murs de la justice pour décanter les lamentations d’un nombre important de burundais contre de faux jugements, des pots de vin et des sursis sans fin des procès.
Le Chef de l’État burundais a fait savoir que le conseil supérieur de la magistrature s’est réuni ce jeudi pour revoir sa mission en vertu de la constitution de la République du Burundi en vue d’une bonne marche de l’appareil judiciaire.
Selon le Président de la République du Tambour, la nouvelle constitution dispose de bons articles en faveur de la population de façon qu’aujourd’hui, personne n’est au dessus de la loi et peut être objet de poursuites judiciaires.
« De ce fait, le conseil supérieur de la magistrature peut engager des poursuites judiciaires contre un juge qui a rendu un faux jugement, qui a été corrompu ou qui a sursis sans motif fondé un procès. Et tout citoyen a droit de saisir la justice contre ce genre de juges comme l’ombudsman en a, lui aussi le droit. Mais aussi si ces juges sont soumis à l’injustice par leurs supérieurs, ils peuvent saisir le conseil supérieur de la magistrature. » Précise le Président Ndayishimiye.
Il souligne que ce qui est très important, est que tout citoyen a droit de saisir ledit conseil ce qui n’était pas le cas.
« Auparavant, le procureur général de la République était là pour prendre seulement des décisions, mais aujourd’hui comme c’est le Président de la République qui est à la tête du conseil supérieur de la magistrature, ce dernier peut analyser des jugements rendus et faire respecter la loi en faveur des droits du citoyen. » Fait-il lumière.
Un homme averti en vaut deux
Le magistrat suprême demande à tous les juges de se ressaisir et d’appliquer la loi et le droit à la lettre.
A ceux qui disaient qu’ils ne peuvent pas orienter les procès dans leurs sens selon qu’ils concernent de grands hommes intouchables, il met en garde que le conseil supérieur de la magistrature ne craindra personne et le juge qui tombera dans ce genre de pièges sera par la suite poursuivi.
Le Président N’EVA se dit confiant que les burundais vont sans doute pousser un ouf de soulagement car, les tribunaux vont accomplir leur tâche comme ils se doit. Il n’y a pas de bonne gouvernance sans justice. Conclut-il.
Par Elvis Irambona