Le planning familial s’il est bien pratiqué, diminue les risques de la mortalité maternelle de 20 à 30 % et la mortalité infantile de 12 à 20 %. Les mots de l’infirmier titulaire du centre de santé de kanyami-Gika de la commune Ngozi en province de Ngozi Nadia Kigeme, dans une interview accordée au J.A la semaine dernière. Elle interpelle les couples le désirant d’adopter la méthode de leur choix.
Appuyés par certains bénéficiaires de cette méthode rencontré devant son bureau en attente de son service ; Un couple témoignant sous l’anonymat dit : « N’eût été ce système de planification familiale, on aurait déjà au moins 12 enfants en quelque temps seulement de notre mariage. Mais nous avons que 6 enfants. »
Selon l’homme, quel que soit ce qui est dit par nos voisins sur la méthode, la considérant comme une affaire de femmes, chez nous l’avons prise avec une grande considération et nous vivons ses fruits, « Moi et ma femme nous sommes tous en bonne santé », dit-il.
Par ailleurs, Cheick Mudiru Shimirimana, professeur de la religion islamique dans la zone « Sur le plan religieux, il est impossible de décider sur le nombre fixe d’enfants voulus car c’est Allah (Dieu) qui donne la naissance. La religion permet d’espacer les naissances sur base du calendrier mensuel selon ce qui a été édicté par notre Prophète Muhammad. Selon ce messager d’Allah, la prise des contraceptifs n’est pas autorisée dans notre religion islamique. »
Dans cette localité, au moins 50% de la population a déjà compris le bien-fondé de la planification familiale, selon Nadia Kigeme , médecin titulaire du Centre de Santé de la commune de Ngozi, qui affirme cela sur base d’un nombre croissant, sans toutefois donner les chiffres de gens en majorité les femmes qui viennent au centre pour cette méthode de planning familial.
Nadia Kigeme conclu son message en rappelant tout le monde qui pratique ou veut le planning familial que la méthode garantie une meilleure santé corporelle et économique d’une famille et de la nation. Et que le choix de la méthode à pratique est individuel.
Par Chanceline Cimpaye