Elles sont fières de leur métier, et ne sont pas prêtes à l’abandonner quel que soit son faible revenu car il est tout pour elles. Sont Jeanine Mpawenimana et Fabiola Nduwayezu, deux femmes couturières exerçant ce métier au marché central de la ville et province de Ngozi.
Elles étaient en chômage et abandonnaient de tous mais aujourd’hui elles ont une considération quelconque dans la société et au sein de leurs proches. Elles gagnent toute chacune au moins une somme équivalant entre 10 et 15 mille francs burundais, soit 5$ américain par jour. Ces dernières affirment avoir franchi un pas satisfaisant en matière du développement socio-économique depuis qu’elles se sont lancées dans la couture.
Mmes Mpawenimana et Nduwayezu signalent que leur contribution est incontournable au sein de leurs familles ; en s’achetant des vêtements, des chaussures et des produits de maquillage sans toute fois tendre la main à leurs maris mais aussi pour contribuer à la ration quotidienne.
A plus de 10 ans d’expérience depuis qu’elles se sont initiés dudit métier, ces deux femmes affirment qu’elles ne peuvent pas l’abandonner quel que soit son faible revenu ; l’idée aujourd’hui est de former d’autres filles et mères.
Même son de cloche que Jeannine Mpawenimana qui indique que son métier lui a fait valoir car son mari salue vivement sa contribution en termes de l’économie familiale.
Jeannine Mpawenimana et Fabiola Nduwayezu saisissent cette occasion pour interpeller aux autres femmes surtout celles n’ayant pas d’occupation de procéder à l’apprentissage des métiers pour accéder à un développement durable de leur ménage en particulier et de leur nation en général à travers les taxes et impôts.
Par Chanceline Cimpaye
