Vingt-deux jours après l’annonce de l’exonération de la taxe aux denrées alimentaires importés, les prix de certains articles diminuent sensiblement sur le marché. Le 30 mars 2023, le ministère des finances, du budget et de la planification économique avait pris une mesure portant l’exonération des certaines denrées alimentaires à l’importation de la taxe ad valorem de 1.5 % de la valeur en douane. Les produits concernés sont le haricot sec, le riz, la farine de manioc, le sucre, la farine maïs, le manioc et les graines de maïs.
C’est un ouf de soulagement pour les consommateurs des denrées alimentaires. Nous sommes sur la route menant vers Kinama où se situe des grands magasins des vivres. Une baisse des prix des certaines denrées alimentaires se remarque.
Le prix du riz importé au Royaume-Uni de la Tanzanie et au Pakistan, baisse progressivement. Actuellement 1kg du riz importe de la Tanzanie, s’achète à 3800 BIF contre 4200 BIF du mois de mars. Un sac de 50kg de riz d’origine Pakistanais coûte 18 5000 BIF contre 190 000 BIF.
Par conséquent, la chute du prix de ces riz importés, a impacté au prix du riz cultivé localement. Pour le moment, 1kg du riz cultivé au Burundi s’achète à 3200 BIF contre 3700 BIF du mois de mars. Le prix des graines de maïs est également en baisse, 1kg de graines de maïs est passé de 1900 à 1600 BIF.
Pour Partait Ndiziye, commerçant des denrées alimentaires, la taxe est l’un des facteurs de la hausse du prix, mais aussi le manque de production au lieu d’approvisionnement.
« L’exonération de 1,5% est très basse en tenant compte du niveau de la pauvreté », déplore-t-il.
Kubura Grégoire, habitant du quartier Carama au nord la capitale économique croise au marché de Kinama en train de s’approvisionner du Riz, voit que l’exonération de 1.5 % de la valeur en douane est minime par rapport du niveau des prix sur marché.
A lire : Burundi : le haricot rouge, important pour la santé
Des commerçants en spéculations
Lors d’un point de presse tenu à Bujumbura le mercredi 19 avril dernier, Martin Niteretse, ministre de l’intérieur, du développent communautaire et de la sécurité publique, a indiqué que les prix de denrées alimentaires au Burundi sont moins cher par rapport aux autres pays de la sous-région. Les commerçants qui grognent sur les décisions prises par les gouverneurs qui visent le protectionnisme des denrées alimentaires de ne pas vendre les récoltes dans d’autres provinces sont des commerçants spéculateurs.
Il souligne que les rapports des administratives montrent que les prix du riz et les graines maïs sont sensiblement diminue tout en précisant que le prix d’un kg de riz coûte 2500 en commune de Gihanga de la province. Il affirme que le prix des graines de maïs dans certaines provinces du pays a chuté jusqu’ au prix de 1000 par le kg. Les citoyens qui faisaient le vol des denrées alimentaires le causse ne pas la famine. C’est d’autres mauvais comportements qui affichent dernière la famine.
Le 30 mars 2023, le ministère des finances, du budget et de la planification économique avait pris une mesure portant l’exonération des certaines denrées alimentaires à l’importation de la taxe ad valorem de 1.5 % de la valeur en douane. Cependant, les prix du haricot, du manioc sec et la farine de maïs sont augmentent malgré son exonération.
A lire aussi : Prix des denrées alimentaires au marché de Ruvumera dans la ville de Bujumbura, en date du 02/03/2023
Pacifique Gahama