Le centre des jeunes de Gitega, en collaboration avec certains journalistes et correspondants des médias œuvrant sur le territoire national, ont assisté le jeudi de la semaine dernière, les enfants des rues. L’objectif était de le montrer leur affection en leur donnant la possibilité de célébrer ensemble le nouvel an comme les autres enfants du pays.
Au total, 45 enfants de la rue âgés de 5 à 13 ans actuellement encadrés par le centre des jeunes de Gitega ont pu fêter le nouvel an grâce à une assistance alimentaire.
Certains enfants se disent satisfaits d’avoir célébré la fête comme les autres enfants car il y a des enfants qui n’ont pas célébré faute de moyens financiers, et surtout que certains d’entre eux sont souvent maltraités ou menacés dans la vie de la rue.
Parmi les problèmes que rencontrent ces enfants, il y a le manque de domicile. Ils sont alors contraints de passer la nuit devant des restaurants et bistrots où parfois ils sont battus par des bandits et autres voleurs.
Une vie en danger.
La vie de rue nous pousse à consommer du chanvre et à adopter d’autres comportements mauvais, disent ces enfants.
Pour sortir de cette vie, ils demandent d’être réinsérés dans la société , à leur enseigner les métiers afin de préparer leur avenir.
Belyse Nshimirimana, journaliste correspondante de la Radio Umuco FM et blogueuse du collectif Yaga, reconnaît les problèmes de ces enfants.
Elle indique qu’ils ont organisé cette fête afin de connaître les problèmes que ces enfants rencontrent dans la vie de la rue. Et, dans cette activité, ils ont pu interagir avec ces enfants.
Elle précise qu’ils vont plaider les bienfaiteurs et l’Etat afin que ces enfants soient réintégrés dans la société et apprennent des métiers car, les enfants des rues ont les mêmes droits que les autres enfants, a conclut Nshimirimana.
Par Willy Ntakarutimana