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DIPLOMATIE

Burundi : le corps diplomatique accrédité au pays joue bien son rôle

Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement se réjouit de l’évolution de ses relations avec tout le corps diplomatique accrédité à Gitega. Appelant cette dernière pour un accompagnement aux projets phares du développement, il prévoit une réunion d’échanges au moins deux fois l’année.

Dans une rencontre organisée de ce mardi 6 décembre 2022 par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement à l’égard de tout le corps diplomatique accrédité au Burundi, Albert Shingiro, ministre ayant dans ses attributions la coopération, a précisé que c’est une occasion de pouvoir partager les priorités absolues du gouvernement dans le contexte actuel marqué par les séquelles de la Covid-19 et la situation conflictuelle en Ukraine.

M. Shingiro élucide que le pays a été particulièrement éprouvé pendant plusieurs décennies par de graves crises socio-politico-sécuritaires. Ces crises ont profondément mis à mal les valeurs cardinales de paix, de stabilité, de réconciliation, d’amour du prochain et de solidarité, chères aux pères fondateurs du Burundi moderne. Une fois retrouvées, ces valeurs ont servi de ciment dans la consolidation des relations d’amitié, de fraternité et de coopération de notre pays avec le reste du monde et assurent aujourd’hui son rayonnement dans le concert des nations.

Aujourd’hui, le temps de bâtir une nation définitivement réconciliée est arrivé, a dit Shingiro. Le Burundi capitalise en ce moment la paix chèrement retrouvée. La Commission Vérité et Réconciliation (CVR) est à l’œuvre pour aider les Burundais et la communauté internationale à mieux comprendre notre passé tragique et douloureux. Les violations massives et systématiques des droits de l’homme des années passées que la CVR retrouve aujourd’hui sont une horreur sans nom qui a annihilé les efforts de paix et sapé les bases du développement et la cohésion sociale. Les conclusions finales de la CVR permettront au peuple Burundais de découvrir réellement ce qui s’est passé, réparer les cœurs brisés et cicatriser les plaies encore béantes, garantir une reconnaissance aux victimes, réécrire l’histoire du pays qui a toujours été délibérément faussée et tronquée, et renforcer la dimension mémorielle, rompre le cycle infernal de la violence et enfin se réconcilier avec son passé.

Le pays s’est démarqué dans les actions diplomatiques

Le Burundi a réalisé de nombreux gains de pollution diplomatique pendant la période sous examen, c’est notamment entre autre les négociations dans un climat d’ouverture et de confiance mutuelle, et signature le 3 décembre du nouveau plan-cadre de coopération entre le gouvernement du Burundi et les Nations Unies pour la période allant de 2023 à 2027.

Le pays a poursuivi ses actions dans le dialogue franc et sincère avec l’Union Européenne et ses États membres, qui a abouti à la levée des sanctions ciblées contre certaines autorités burundaises, ainsi que l’accompagnement du Burundi dans plusieurs programmes de développement du pays. À cet égard, le pays se réjouit du partenariat avec l’Union Européenne dans l’accompagnement du Burundi dans les secteurs des infrastructures, transport, commerce. Et aussi en agriculture, nutrition, le genre, la gouvernance, le climat des affaires ainsi que les projections de coopération accrue dans les domaines de l’eau et de l’environnement.

A lire : Burundi: le système des Nations unies et le gouvernement signent pour une coopération économique

Ici, on trouve la continuité du renforcement des relations d’amitié et de coopération avec les États-Unis, pays qui a été à l’avant-garde dans la levée des sanctions contre le Burundi. Récemment, le Burundi a signé un accord d’assistance avec cette grande nation dans le domaine du développement durable d’une valeur de 400 millions de dollars américains sur une période 5 ans.

Une fois dans l’histoire, le pays a assuré la 77e session ordinaire à l’assemblée des Nations unies

Au niveau des Nations Unies, la présence du Burundi est remarquable. Pour la première fois dans l’histoire, le Burundi a assuré la vice-présidence de la 77e session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies à New York.

Le Burundi est membre de la commission des statistiques des Nations Unies, de la commission du développement social des Nations Unies; de commission des ONG, du conseil d’administration de l’ONU, du conseil d’administration du PAM, de la Commission des Nations Unies sur la science et la technique pour le développement, du conseil des gouverneurs de l’agence internationale de l’Énergie Atomique, conseil d’administration du Fond pour le Patrimoine Mondial Africain (FPMA), du sous-groupe Afrique Centrale au sein de l’UNESCO.

Le secteur agricole, une priorité pour toute l’année 2022

La principale priorité du gouvernement est bel et bien le secteur agricole. C’est pour cela que le Président de la République a déclaré cette année 2022 “année agricole au Burundi”. Ainsi, dans le cadre de la promotion de l’agriculture, le gouvernement a poursuivi, au cours du trimestre écoulé, son programme d’appui et d’encouragement aux coopératives agricoles pour accroître sans cesse la production.

Précisons que le Burundi garde son œil ouvert sur les défis majeurs liés au terrorisme que la région du monde est entrain de traverser.

A lire aussi : Accords de coopération bilatérale et multilatérale

Blandon Uwamahoro

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