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ECONOMIE

Burundi : la transparence budgétaire, un indispensable pilier de la bonne gouvernance (PARCEM)

La PARCEM lance un programme de renforcement de transparence budgétaire au Burundi.  Intitulé « Notre argent nos droits», ce  projet qui s’étend sur une période de dix ans, permettra à consolider la bonne gouvernance dans le pays.  

« Gouvernance budgétaire renforcée comme préalable à la relance économique », est le premier projet du programme « Notre argent nos droits » lancé par la PARCEM, le  mardi 7 mars 2023 à Bujumbura. Ce programme qui s’étend sur une période de dix ans, permettra de renforcer la transparence budgétaire au Burundi, considérée comme l’un des piliers de la bonne gouvernance.

D’après le représentant de PARCEM, Faustin Ndikumana, ce projet est centré sur trois principes indispensables notamment la participation du public, la disponibilité des données budgétaires et le contrôle cohérent des finances publiques.

« La transparence budgétaire est la clé de la bonne gouvernance et du renforcement de la démocratie dans un pays. Le contribuable est censé avoir les informations nécessaires sur la gestion de son argent, » a-t-il déclaré.  

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Le programme « Notre argent nos droits » est mis en place non seulement pour accroître la crédibilité dans la capacité de gestion budgétaire du pays, mais aussi inspirer plus confiance aux bailleurs de fonds afin de permettre au pays de faire face aux problèmes de financement pour les programmes du développement socio-économique.

« Le pays où le processus budgétaire est transparent se caractérise à travers huit documents. Il s’agit du rapport préalable au budget, le projet de budget de l’exécutif, le budget des citoyens, budget adopté/budget citoyen y afférent, le rapport en cours d’année, un document de revue de milieu d’année, le rapport de fin d’année ainsi que le rapport d’audit », a indiqué M. Ndikumana.  

La classification sur le budget ouvert par transparency International sur la corruption d’international Budget Partnership (IBP) de 2021, le Burundi se classe le 112e sur 120 pays avec une note de 24/100, pour le contrôle budgétaire, à la 108e position sur 120 pays avec la note de 9/100 pour la transparence budgétaire;  pour la participation publique, il est à la 100e place sur 120 pays avec une note aussi de 0/100.

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Willy Muhindo

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