Aimer, offrir à nos prochains,ainsi effaçons la question de la vulnérabilité d’ici 3 ans sur tout le territoire du Burundi.C’est possible car l’union fait la force. Sont les mots reprisent plusieurs fois par différents orateurs, y compris le premier Vice-président de la République, Gaston Sindimwo et le Pasteur Missionnaire Vénusté Hakizimana, le représentant légal de l’Association Chrétienne Fidel Samaritain,qui a lancée officiellement, samedi 30 novembre, son projet « AMASHIGA » visant à stimuler la population pour une entraide mutuelle surtout penser aux vulnérables sur tout le territoire national.
Pour le représentant légal de l’Association Chrétienne Fidel Samaritain, le projet lancé comprend 3 angles principaux :
- Nourrir quotidiennement 160 malades les plus vulnérables de l’hôpital Prince Régent Charles dans une période d’une année comme essaie.
- Bâtir un temple de Dieu dans la prison Centrale de Mpimba.
- Ouvrir un atelier de couture pour les femmes et les filles en situation d’handicap et les vulnérables.
Le pasteur Vénusté Hakizimana, a signifié que ces actes vont dans le sens d’assister les personnes qui sont dans les situations délicates et qui semblent être abandonnées par la société, notamment les vif (ve) s, les enfants de la rue, les malades et les prisonniers, les prostituées…
S’adressant devant le public, ce visionnaire de cette association a indiqué que l’association dont il est à la tête a déjà fait qu’une année, mais elle a déjà atteint un effectif de plus de 7 milles membreadhérant au Burundi.
Dans ses activités quotidiennes aux côtés des personnes en situations précaires, elle a pu payer une facture de 12.800 milles de francs burundais pour plus de 370 malades dans différents hôpitaux.
L’association a aussi réussi à faire retirer de la prisons Centrale de Mpimba 268 prisonniers qui avaient déjà purgé leur peine mais y étaient encore suite au manque de suivi de leurs dossiers. Y compris les vieillards.
En dehors des activités qui vont dans le cadre social, l’association a une mission principale d’évangéliser pour le salue du Christ, pasteur Vénusté Hakizimana.
Ils ont pu retirer de l’enfer, selon leurs mots, 20 femmes prostituées ont abandonné ce métier et recevoir Jésus Christ comme sauveur.
Par ailleurs le représentant a souligné un défi majeur auquel ils font toujours face est que les burundais n’ont encore compris le bien-fondé d’une entraide mutuelle. Dans le cas contraire n’allait plus parler de la pauvreté sur notre territoire.
De sa part le premier Vice-président de la République, Gaston Sindimwo, cette association est venue au moment bien nommé, l’idée du gouvernement burundais est d’en finir avec toutes les questions des divisions ethniques et autres et avancer dans la pensée de tout partager, jusqu’à ce que personne ne se sente qu’il a été délaissé « Le gouvernement est le père de tous, car nous naissons tous égaux.»
Gaston Sindimwo, a interpelé la population à partager le peu qu’ils ont ainsi est la meilleure façon de semer l’amour.
Quand elle se rappelle de son passé, ce ne que des pleurs
Kubwimana Concilie, prostituée depuis son jeune âge, mais aujourd’hui mariée à un chauffeur et mère de 2 enfants.
Son témoignage commence par un remerciement à Dieu et à l’Association Fidel Samaritain l’avoir retirée et sauvée la vie en lui faisant connaitre Jésus Christ de Nazareth.
Elle est, qui a passée beaucoup des temps à courir derrière les hommes uniquement pour le rapport sexuel afin d’avoir quelque chose à mettre sous les dents. « Aujourd’hui je suis libre. » Dit-elle.
« Il suffisait d’aller avec n’importe qui, en récompense d’une somme qui ne peut même pas te faire soigner quand tu tombes malade (5000-8000fbu). » Ça lui fait honte et pleur…
Le samedi 3 août 2019 lors de la fête communale édition 2019, en commune Mwumba dans la province de Ngozi, Chef de l’Etat Pierre Nkurunziza, natif de cette commune prenant la parole, il avait rappelé que cette fête communale est caractérisée par l’amour, l’unité et la fraternité, des vertus qui sont traduites par le partage et l’entraide mutuelle et qui commencent en famille et dans le voisinage.
Par Freddy bin SENGI