Manque de main-d’œuvre qualifiée, absence de créativité, défaut de certification des produits, etc. Tels sont les défis qui minent le secteur industriel burundais. Le gouvernement du Burundi devrait réagir pour jouer le rôle d’encadreur afin de créer un bon environnement d’affaires.
Pour Olivier Suguru, président de l’AIB :”le Bureau Burundais de Normalisation (BBN) a besoin d’ouvrir d’autres horizons surtout en investissant en ce qui est compétence technique et en ressource humaine.” C’était lors du lancement de la quatrième édition du salon industriel 2021 organisé par l’Association des Industriels au Burundi(AIB) pour promouvoir l’exportation et la création des emplois pour les jeunes au Burundi.
Le thème choisi cette année est “un secteur industriel dynamique et responsable engagé dans l’accroissement des exportations et la création d’emplois.” Ce thème général est à l’égard des défis rencontrés par les industries au Burundi comme celles d’exporter facilement leurs produits ou encore augmenter la productivité.
Que faut-il pour relever le secteur industriel ?
L’AIB demande au gouvernement de mettre en place une réforme profonde et structurelle du BBN pour son harmonisation avec les autres bureaux de l’EAC à l’instar de l’OBR. Il faut aussi que l’Etat rende opérationnelle et profitable la zone économique spéciale, mais aussi favorise la vulgarisation et l’appropriation des lois sur la contrefaçon et la propriété industrielle. L’AIB suggère aussi la création et l’opérationnalisation d’un centre d’excellence de recherche et de développement pour contrer la problématique liée au manque de formation et d’emploi.
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Quid de l’accompagnement ?
Le gouvernement devrait assurer le rôle de facilitateur pour le commerce local et régional, et aider le secteur industriel en supprimant les barrières non tarifaires. C’est surtout en interpellant les bailleurs de fonds pour qu’elles puissent aider à avoir des moyens de financement, pour que les hommes d’affaires soient en mesure de stimuler les investissements parce qu’on ne peut pas explorer si on ne peut pas augmenter la production.
Christophe Bazivamo, secrétaire général du département du secteur privé au sein de l’EAC a rappelé aux industriels burundais les étapes du processus de l’union douanière et la décision de se faire vacciner pour ceux qui font les navettes dans différents pays de cette communauté.
Le président de l’AIB estime que le secteur industriel burundais a déjà avancé en matière de douane et surtout dans l’intégration du marché commun avec d’autres pays .
Comprendre le concept de marché commun.
Réagissant aux propos du secrétaire général du département du secteur privé au sein de l’EAC, Olivier Suguru estime que le vaccin du covid-19 est un choix personnel, les burundais pourront décider de se faire vacciner ou pas.
En ce qui concerne le vaccin de la COVID-19, le premier ministre burundais, Alain Guillaume Bunyoni a annoncé que le Burundi va continuer à suivre les mesures barrières.
Vous savez que ce salon Industriel a duré trois jours du 26 au 29 Août. 30 entreprises Burundaises et étrangères étaient présentes.
Blandon Uwamahoro