Une nouvelle drogue dénommée « Bombé » s’impose ces derniers jours dans les rues de Kinshasa. Cette drogue prend ainsi d’assaut la capitale de la République démocratique du Congo, et surtout la jeunesse. Cependant, le mouvement social syndical du peuple lance le cri d’alarme sur les dangers qui guettent l’avenir de la jeunesse kinoise.
La drogue nommée «Bombé» ou «shopisho» serait confectionnée à base des résidus du catalyseur d’échappement de véhicules. Selon les sources locales, les mécaniciens sont les grands pourvoyeurs de cette drogue à l’issue des propriétaires des automobiles.
Une substance bon marché aux effets très puissants, sans doute, car outre les résidus des tuyaux d’échappement, elle subit un mixage. Et cela avec du chanvre, du fond de teint et d’autres composantes. Ainsi que le complément alimentaire nutritif prévu pour les sportifs vendus en pharmacie.
Pour les témoignages de plusieurs sources locales, le stupéfiant provoque chez les consommateurs un état d’inconscience alarmant. Des utilisateurs surnommés «zombies» dans la capitale, car ils semblent dormir debout, en se grattant la peau, parfois en mêlant pleurs et rires.
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Un danger de mort
Hormis les alcools indigènes appelés «Lotoko» et «Agene» qui font des victimes en RDC, en particulier dans la ville de Kinshasa, «Bombé» vient s’ajouter à la liste.
Magola était âgé de 17 ans. Il a été victime de cette substance toxique. Il est mort le mercredi 18 juillet dernier dans un quartier de Kinshasa après l’avoir inhalé.
Selon les informations recueillies, renseignent que le jeune Magola, résidait sur la rue Kipasi dans la commune populaire de Makala. L’une des agglomérations les plus pauvres de Kinshasa.
Qu’en pense la société civile ?
Le mouvement social syndical du peuple-(SDP) interpelle les autorités compétentes pour des mesures pouvant bloquer la route à ce fléau. De peur que ce comportement ne se répande sur tout le territoire national.
SDP propose subséquemment des strictes mesures allant dans la lutte contre la commercialisation et la fabrication de la drogue Bombé.
La situation est connue des autorités publiques
Lors d’un échange avec le ministre de la Santé, Jean-Jacques Mbungani, son homologue de la Jeunesse, Yves Bunkulu a précisé être «très inquiet de ce phénomène qui risque d’entraîner les jeunes dans la perdition.»
Pour le ministre de la Jeunesse, une étude sera menée sur la composition exacte de cette drogue, «extraite des résidus du tuyau d’échappement de la voiture, constitués de monoxyde de carbone et d’azote», additionnés d’un complément alimentaire, ajoute-t-il.
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Freddy bin Sengi
